Collectif artistique basé à Paris, France et fondé en 2012 par Eva Peel.

« Ne soyez pas disco, soyez Deviant Disco », cela pourrait être le mot d’ordre de ces nouvelles parties qui regroupent des adeptes d’une secte très ouverte dont le but avoué est de vous faire danser loin des diktats du clubbing de masse. Né à la fin des 70’s sur les cendres du rock ou du rythm'n blues et les derniers relents du Flower Power, le disco a pris son sens dans les gros clubs new-yorkais pour finir parfois dans un style formaté. Comme dans tous les genres, quelques artistes s’éloignent de l’orthodoxie en question et rendent le genre un peu plus provoquant que les Hits du top 50. En Italie, la Cosmic disco donnera plus tard naissance à l’Italo Disco et surtout, un peu partout en Europe des compositeurs français, espagnols, belges, hongrois, turcs s’adonnent à des productions jouissives qu’on aurait tort de vouloir ignorer. Petit à petit, c’est dans le monde entier que le Disco étend son influence, on va trouver des productions de ce style dans les pays émergents, en Inde, en Asie du Sud-est mais aussi en Afrique et au Brésil. En Europe, dans les 80’s émerge également un disco alternatif, qui flirte dangereusement avec les synthétiseurs les plus sophistiqués couplé à d’irrésistibles boîtes à rythme: le son se simplifie larguant dans la plupart des cas les lignes mélodiques compliquées pour un death disco qui lorgne même vers la synth wave. De tout cela est né un groupe facebook et un Tumbl’r, quelque chose qui ressemble à du Disco mais qui n’est pas vraiment du Disco. Deviant Disco a surtout l’envie d’explorer un son électronique qui sort des sentiers battus, qu’il s’agisse de productions actuelles ou de raretés, d’oldies comme de nouveautés. Deviant Disco, ce sont des diggers et des DJs à l’esprit ouvert, mais aussi des graphistes, des performeurs qui n’ont pas envie de s’interdire des incursions dans les productions les plus intrigantes et les plus irrespectueuses de la dance music.