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En décembre 2014, ces quatre garçons du désert ont enflammé les Transmusicales de Rennes avec leur mélange de blues de la Genèse, de rock du futur et de musique africaine de toujours. En septembre 2013, le morceau Soubour, issu de la compilation Maison des jeunes, réalisée à Bamako par Damon Albarn et Brian Eno, avait déjà attiré l'attention sur le très électrique Songhoy Blues. Depuis, la rumeur a grandi grâce au clip, particulièrement réussi, d'Al Hassidi Terei , titre annonçant la sortie de leur premier album, Music in Exile, produit par Nick Zinner, le guitariste de Yeah Yeah Yeah…

Ils viennent de Tombouctou et de Gao, qu'ils ont quittés en 2012, au moment de l'invasion du nord du Mali par les groupes djihadistes. Refusant de se plier à l'interdiction de jouer de la musique, ils ont migré à Bamako pour continuer à exercer leur passion. C'est là que Damon Albarn les a entendus, tombant sous le charme de morceaux qui évoquent à la fois Ali Farka Touré, John Lee Hooker et B.B. King.

Leur nom, Songhoy Blues, renvoie directement aux Songhaï, ce peuple métis à la frontière de l'Afrique blanche et de l'Afrique noire qui, au XVe siècle, bâtit un empire s'étendant le long du fleuve Niger, du Mali au Nigeria aujourd'hui. Ces musiciens se revendiquent donc d'une culture bien particulière, où le désert joue un rôle primordial. Et, en même temps, ils s'inscrivent dans une modernité tout aussi dansante que décoiffante… Retenez bien leur nom. Ils symbolisent l'envol de l'Afrique d'aujourd'hui.

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Lylo en parle

Songhoy Blues lors des Chorus des Hauts-de-Seine, Parvis de la Défense (avec Push Up)

« Music in exil », un titre tout trouvé. C’est en effet sur les chemins escarpés du départ et les sentiers cachés que les quatre musiciens, originaires de (…)

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