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En février, les recommandations de notre partenaire

Le Petit Bain


7 Port de la Gare (13ème)
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Coopérative culturelle et labo social créé sous la forme d'une barge flottante, Petit Bain propose une programmation éclectique et avant-gardiste, du hip-hop à l'électro-rock.

Voici les 5 concerts recommandés par Le Petit Bain en février :

7 février à 19h30
rock
En avril 2017, les cultissimes Studios Davout situés porte de Montreuil fermaient leurs portes après 52 folles années. Juste avant la fermeture, Tomaga, jozef van wissem, La Jungle et Noyades ont été réunis pour faire vibrer une dernière fois les murs et circuits électroniques d’un des temples de la musique enregistrée hexagonale et internationale, désormais enterré. Ces dernières sessions ont été immortalisées sur un LP rouge transparent, consigné dans un gatefold magique, que nous célébrerons donc pour l’occasion !
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JOZEF VAN WISSEM, LA JUNGLE, NOYADES, TOMAGA
4 concerts pour célébrer ces dernières sessions aux Studios Davout.

JOZEF VAN WISSEM
Tout droit téléporté du XVème siècle en Delorean, Jozef Van Wissem est une sorte de pape du luth version gothique, proposant une version revisitée et moderniste de ce lointain ancêtre baroque de la guitare.
Aperçu aux cotés de Jim Jarmush sur Sacred Bones, quand il ne fait pas la musique de son film (prix de la meilleure Soundtrack à Cannes en 2013 pour Only Lovers Left Alive), il performe inlassablement en solo dans moult églises et festival à travers le monde (plus de 1000 dates à son actif, série en cours).

LA JUNGLE
Une six-cordes, un casio et un kit de batterie. Il n’en faut parfois pas plus pour faire péter le mercure et irriter les yeux de sueur après deux breaks et trois accords. Jim et Reggie l’ont bien compris et appliquent la fameuse équation 1 + 1 = 3 à leur math/kraut/transe-rock débraillé, qui embarque dans sa frénésie riffs métalliques, giclées de noise et assauts de toms et cymbales guidés au stroboscope. Le rock enfile ses premières sapes pour redevenir sauvage, moite et primal. Deux singes rouquins, un très grand et un plus petit, vous emmènent dans leur milieu naturel : La Jungle !

TOMAGA
Initialement échappés du duo The Oscillation, mais officiant également séparément dans Vanishing Twin, UUUU, le CAN Project ou aux cotés de Pierre Bastien, vous ne trouverez pas de plus fine gâchette dans le game de la musique industrielle/concrete/jazz d’avant-garde/psyché/minimaliste. Rien que ça.

NOYADES
Course à la mort, psychédélisme, retours d’acide.
Assemblage brutal de trois pièces détachées appartenant à des chapelles techniquement inconciliables, la musique de Noyades est une hérésie punk et bruitiste, à peine interrompue par des traversées d’un désert peuplé de drones méditatifs et d’incantations de rites chamaniques au cœur d’une grotte maudite.

13 février à 20h
électro
HOW TO LOVE #6 : PIERRE BASTIEN & PHILIPPE DUPUY «IRM » + LAAKE : Cette création inédite à Paris entre le dessinateur Philippe Dupuy & le musicien Pierre Bastien n’aurait pu trouver meilleur écrin que le festival How to Love, car elle transcende la simple illustration pour une forme d’art total entre les deux médiums. LAAKE, pianiste autodidacte et novateur, adoubé par Nils Frahm, à qui on aurait trop vite tendance à le comparer, mais qui n’hésite pas à abandonner le « bon goût » pour nous gratifier de rythmiques gabber, ouvrira la soirée
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PIERRE BASTIEN & PHILIPPE DUPUY «IRM »
PIERRE BASTIEN et PHILIPPE DUPUY ont décidé de collaborer et présenter un concert dessiné en voulant pousser le concept dans ses retranchements. Pierre joue son concert avec les machines et les instruments qu’il a créées pour la circontance ; Philippe dessine en direct, sur papier, vitre, mais les papiers sont sonorisés, on entend les coups de crayon ou de pinceaux, les caméras installées sur les machines de Pierre reprennent les dessins, dessins qui viennent également physiquement s’intégrer aux machines, jouer avec elles.

LAAKE
Il n’a pas fait le conservatoire. N’a pas été formé aux cours de solfèges et répétitions monotones de sonates. Pourtant, LAAKE, par sa maîtrise en dentelle du piano, a tout du virtuose. Il a fait de son instrument fétiche et de ses mélodies teintées de classique le maître mot de ses compositions. L’électro et les machines, des vecteurs essentiels. Une image simple revient sans cesse de ses morceaux : le clair-obscur. Tant LAAKE est à l’équilibre parfait entre ombre et lumière, douceur et furie, à coups de beats acérés, notes de piano ravageuses, subtilités vocales et basses profondes.

15 février à 19h
rock
HOW TO LOVE #6 : PETER KERNEL + TOTORRO & FRIENDS : Longtemps honni, le jeu vidéo a aujourd’hui pris sa place légitime comme 10e art, et il était normal de le voir un jour représenté & célébré à How to Love. Car comme tout art, au-delà des progrès techniques, il a aujourd’hui une histoire, qui se voit réinterprétée par Totorro au prisme du mythique Another World (au passage, une place offerte à celui ou celle qui est arrivé.e à finir ce jeu). Plus viscérale mais non moins ludique, Peter Kernel viendront clore la soirée avec le splendide The Size Of The Night
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PETER KERNEL
Aris Bassetti et Barbara Lehnhoff rythment depuis 2008 nos vies de disques et de shows pétris des contradictions qui pourrissent et magnifient nos existences. PETER KERNEL, il faut se rendre à l’évidence, est à l’image du duo qui l’a créé, avec toute la dualité mouvante qu’induit un projet artistique si étroitement lié à la vie partagée. Parfois tendre, souvent dur, tempétueux ou caressant, le noiserock des Suisses est une perle de créativité avec des instruments pourtant très simples : basse-guitare-batterie-chant, le trio sur scène nous fait traverser des émotions qui vont de la rage aux larmes, de la tension à l’euphorie en passant par le rire. Un groupe complet, touchant au plus profond, qui a livré avec « White Death, Black Heart » (2011) et « Thrill Addict » (2015) deux véritables bijoux de l’indierock des années 2010 de ce côté de l’Atlantique.
Toujours farouchement indépendants, maîtrisant la chaîne de leurs créations de l’enregistrement (ils ont leur propre studio) à la diffusion (ils ont leur propre label) et la mise en images (ils créent leurs vidéos et artworks), PETER KERNEL reviennent un nouvel album en trio, « The Size Of The Night », le 9 mars 2018 sur leur propre label On The Camper Records. Un nouvel album plus apaisé et introspectif que les précédents dans lequel le duo Barbara-Aris tente de s’acccepter : « Through this album we’re trying to accept that we can be very sensitive people and at the same time we can be asshole. And that it’s alright. »

TOTORRO & FRIENDS
Quand deux des musiciens du groupe Totorro invitent deux complices pour rendre hommage et surtout poser leur regard musical et sonore sur le monde du jeu vidéo.
Non pas un ciné-concert mais un « game-concert », autour du jeu précurseur Another World, qui a marqué toute une génération. Composée et interprétée par Totorro and Friends et produite par La Station Service, cette création innovante au croisement de l’image, du son et de la musique a été acclamée lors de son avant-première au festival Travelling en février 2018.

16 janvier à 19h
hip hop
HOW TO LOVE #6 : M¥SS KETA + EASY LIFE + GODZILLA OVERKILL : Myss Keta pousse l’art camp à son plus haut niveau, en intégrant et jettant en pleine figure 40 ans de pop music, de Madonna au hip-hop, dans un geste ultime, provocateur et engagé, qui donne à ses concerts des allures de grande fête dionysiaque queer et hors normes. En ouverture la « hip-pop » nonchalante d’Easy Life, dont le charme 100 % british rappelle les plus belles heures de The Streets & King Krule
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M¥SS KETA
Avec des prod remarquables, des titres piquants et sharp, une voix charnue, M¥SS KETA porte la satire du paysage italien des années 80 à 2018, mais aussi celle de nos non-éco systems. M¥SS KETA, qui ne s’exprime qu’en lettres capitales énervées (voir le titre VITA IN CAPS LOCK) sait pourtant aussi faire rire, à gorge déployée. C’est une performeuse transformiste sublime chez qui l’on sent la grandeur du Madonna, du Lady G. du Raffaella Carrà, mais aussi le pouvoir étrange, la magie palpable du théâtre grec : porter le masque c’est être en position de dire la vérité en personnifiant moi, toi, iel. M¥SS KETA le rappelle, de ses mains gantées, de sa critique acerbe et de ses lunettes noires.
En collaboration avec la bande du Motel Forlanini, elle lance ses titres club tubesques, ironiques, hallucinatoires, et continue à faire tomber les barrières, les unes après les autres.

EASY LIFE
Easy Life est un groupe multi-instrumental à multi-casquettes. Les 5 membres du groupe paraissent comme à la maison en jouant leur musique en roue libre, comme s’ils risquaient leurs vie chaque soir de concert.
Voici un groupe qui lie l’optimiste Gospel Rap de Chance The Rapper au rock dispercé des Arctic Monkeys, ainsi qu’à la vibe douce et velouté de Dilla (le tout à travers l’étiquette de l’Angleterre pluvieuse du “milieu”).
Murray a été élevé et a travaillé toute sa vie dans la ferme de ses parents à Leicesteshire, à vendre des pommes de terre, plumer les dindes. Dès son plus jeune âge, il apprend la valeur du travail qui te mène là où tu veux aller.
Il forme le groupe sur un coup de tête fin 2017 avec un bassiste, un saxophoniste, un chanteur et son ami d’école Sam, après s’être fait la main sur du hip hop plus classique. Les rangs s’épaissisent de Cass, le batteur obsédé par l’afrobeat, Louis à la guitare et Jordan, en percus, claviers et contre chant.
Ce qu’il en sorti – par hazard – est un manifeste de bien vivre, et on dirait que ça accroche car toute la tournée Anglaise fut à guichets fermés. “Easy Life est une forme d’éxutoire” dit Murray. “ Vivre s’avère être très difficile avec toute la pression que ramène le mode de vie moderne, et Easy Life rejette cette philosophie matérialiste, Easy Life prône une vision hédoniste”.

GODZILLA OVERKILL
Des chaînes qui rouillent, une voix plongée dans les larmes et l’autotune, quelques mélodies désespérées et le bas ventre rempli de rage. GodzillaOverkill a le sang froid mais recherche sans relâche une once de chaleur humaine.

16 février à 23h55
électro
HOW TO LOVE #6 : COMME NOUS BRULONS X CORP : Le festival féministe « Comme Nous Brûlons » (une vingtaine de soeurs avec notamment celle des collectifs de la Brigade du Stupre, de Retard Magazine, et des Amours Alternatives) s’allie au collectif roumain activiste « CORP » (Admina, Beatrice Sommer, Chlorys et Cosima Von Bülove) qui travaille à ouvrir un studio à Bucarest. Ce dernier offrira aux identifiées femmes l’espace et le temps nécessaire pour développer leurs projets artistiques en collaborant entre elles.
Leur but commun? Donner de la visibilité au-delà des frontières aux artistes trans, queers et femmes de la scène dite « alternative »encore trop masculine, blanche et normée

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SENTIMENTAL RAVE
MARIE LA NUIT
ADMINA
CHLORYS
BEATRICE SOMMER
CATHERINE RINCEE
UBU NOIRE
COSIMA OPARTAN

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