LE PRIX DES MUSIQUES D'ICI

4 Lauréats

Initié par le festival Villes des Musiques du monde avec le concours du Collectif Musiques et Danses du Monde en IDF et du Festival Au Fil des Voix, ce dispositif de repérage et d’aide à la diffusion d'artistes concerne les musiques qui se jouent d'ici et nous emmènent ailleurs. Portées par des artistes issus des diasporas qui recréent à partir d'ici leurs esthétiques. Ils redessinent et enrichissent constamment, le paysage musical de la France. Ces "Musiques d'ici" sont à la croisée de multiples horizons avec les musiques populaires (du plus traditionnel au plus électrique) ou avec les musiques dites "savantes".
Ce Prix mettra en valeur la vitalité de la production culturelle qui échappent aux radars des circuits habituels et qui contribue au lien social et culturel de nos région en montrant la richesse et la pluralité des origines des musiques de France.
Plus de 40 groupes présélectionnés dans 4 aires culturelles à travers 6 régions Ile-de-France, Normandie,Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Auvergne Rhône Alpes, Bretagne. Première sélection par un jury national de 8 finalistes qui joueront à Paris pendant le festival Villes des Musiques du Monde du 15 octobre au 12 novembre. Un jury final désignera les 4 lauréats qui joueront au festival Au Fil des Voix.
Ils bénéficieront d’une aide à la diffusion, d’un accueil en résidence et d’un accompagnement média.
Avec le soutien de la Fédération Nationale des Acteurs de Musiques et Danses Traditionnelles FAMDT, l'Institut Français et la fondation Orange.

HOURIA AÏCHI

CHANTS MYSTIQUES D’ALGÉRIE

Houria Aïchi, rendue célèbre pour son interprétation des chants de l'Aurès, revisite aujourd'hui le répertoire sacré de son pays. Elle a collecté ici et là des joyaux populaires qui racontent Saints et rites rythmant le quotidien.
"La collecte de ces titres, explique la chanteuse, s'est faite au gré de rencontres avec des gens de mon pays qui ont bien voulu simplement et généreusement y contribuer. L'idée directrice de ce projet a été de proposer un large éventail de chants, représentant le plus possible l'espace géographique et culturel algérien".
Mais si Houria a pris soin de respecter la lettre, l’esprit est là aussi. De ces chants, elle a su saisir l’essence mystique et s’en imprégner, convoquant avec beaucoup de finesse et de précision la ferveur qui les a inspirés.