A sa naissance, il écoute Cabrel et Souchon. Sept ans plus tard, il joue au piano Schumann et Debussy. Huit ans plus tard, il découvre que des gens écoutent Schumann et Debussy. Sous le choc, il retourne sur son piano et essaie de jouer Cabrel et Souchon. Sans partition, ses doigts perdus dérapent et font naître ses premières chansons qu'il s'empresse de consigner sur un cahier carreaux/portées : son premier album sera de papier. Dès lors, Bastien Lucas aura pour idée fixe de réconcilier musique savante et chanson populaire. Agrégé de musique, il trouve sa formule harmonique entre Boogaerts et Sheller, creusant nos contradictions humaines avec un optimisme discret et malicieux. Son premier album Essai obtient le Coup de Coeur de l'Académie Charles Cros mais il préfère retourner étudier la fugue et le contrepoint au Conservatoire National Supérieur de Musique pour revenir avec des cantates de poches amplifiées par Daran. Xavier Lacouture le met en scène ; alors en solo il chante.