Ce concert unique de Dimoné s’annonce comme une traversée. Il y sera question de ce qui nous complète, de ce qui nous seconde, de ce que l’on soumet aux machines, et de ce que l’on extrapole jusqu’à ce que cela nous échappe. Comme le duo qu’il forme sur scène avec Jean Christophe Sirven, il s’agira d’un concert au sang-mêlé entre peinture, collage et sculpture. On ondulera de l’organique au métallique par les sculptures soumises au sensible de Laurent Martinez. Pour irriguer les créatures faites de greffons imaginaires, on fera une topographie polychrome de la circulation dans nos veines et sur ce globe avec les peintures projetées de Clara Castagné. Et c’est suspendu aux branchies du trafic qu’on s’oxygènera les globules avec les collages d’O’Malley.