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A propos

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Depuis 1999, les Belges de BaliMurphy ont peu à peu façonné leur style musical, mêlant des sonorités folk et rock à une chanson française empreinte de poésie tendre et cynique.
Actif depuis plus de 15 ans dans les réseaux francophones (Francofolies Spa/Montréal/La Rochelle, Montreux Jazz Festival, Coup de Cœur Francophone de Montréal, Printemps de Bourges...), c’est sur scène que le groupe a conquis et fidélisé son public grâce à l’énergie qu’il dégage lors de ses concerts.
BaliMurphy revient, au printemps 2017, avec un quatrième album, Nos voiles. Un disque aux sonorités plus rock, apportées par les riffs de guitare électrique de Rémi Rotsaert. Ce dernier remplace François Delvoye, parti sur d’autres routes, mais qui continue, avec Mathieu Catala, à signer les textes du groupe.
Pour cet album, BaliMurphy a travaillé avec le Lillois R3myboy pour le mixage et le mastering, qui a notamment collaboré avec Ez3kiel (Naphtaline orchestra) et Gojira (The Flesh Alive), et avec le photographe et réalisateur Jean-François Spricigo (Clips : French Lynx de Jean-Louis Murat et Mes épaules d’Albin de la Simone).
Ces rencontres artistiques ont ouvert de nouveaux possibles, de nouvelles balances entre les instruments, tout en restant fidèles à l’esprit du groupe.
Sur ce nouvel opus, BaliMurphy se promène à la lisière de la chanson rock, si près qu’on y retrouve le cri des guitares électriques, flirtant entre des rythmiques rockabilly et des accords empreints d’une langueur sépulcrale aux trémolos dramatiques. Les riffs de guitare se retrouvent ici en figure de proue des orchestrations, tranchant avec le bois de la guitare classique, du violon et de la contrebasse.

C’est au milieu des bois que Nos voiles a vu le jour, dans une maison reculée, presque en huis-clos. Un besoin de se retrouver, de se redécouvrir, qui donne à cet album un caractère plus spontané et immédiat. Des chansons qui parlent d’amours, faites d’errances et de souvenirs, avec pour décor Bruxelles et ses pavés humides, et qui font la part belle à la passion et au désir.
Avec ce qu’il faut de vitriol, BaliMurphy dresse également le portrait d’une société qui écrase les rêveurs et les marginaux et dépeint la réalité absurde de notre monde hiérarchisé et administré à l’extrême.
Le calendrier rend un hommage amer au silence des pantoufles, quand Le temps des sifflets entend couvrir de ses accords engagés le bruit des bottes qui à nouveau se fait entendre.
Mais le bateau BaliMurphy ne tangue pas seulement, il avance aussi, porté par les courants d’air chaud de la chanson éponyme Nos Voiles. Cette dernière met le cap sur un demain meilleur et regarde vers l’horizon. « Car il reste du vent... »

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