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Bantam Lyons

Rock, Noise, Post Punk

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« Est-ce que je me suis mis à écouter de la pop music parce que j’étais malheureux ? Ou étais-je malheureux parce que j’écoutais de la pop music ? » se torturait Rob Fleming, le personnage principal du roman « High Fidelity » de Nick Hornby.

La question pourrait également se poser pour les blancs-becs de Bantam Lyons. Parce que les morceaux de ces quatre jeunes Bretons en exil à Nantes vous collent la boule au ventre plus efficacement encore qu'un après-midi de crachin brestois passé le nez collé à la fenêtre. Et parce qu'on y entend en filigrane un condensé de ce qui s'est enregistré de plus mélancolique depuis les années 80.

Il ne vous faudra donc pas gratter très profond avant de faire ressurgir des réminiscences d'un rock/noise à la Mogwai (les guitares cristallines de « Wednesdays »), d'une cold-wave à la Joy Division (« Mamad » et sa basse tachycardique), d'une dream-pop à la Mercury Rev (le bouleversant « Glow »), la rage étouffée du post-punk (l'hymne « Something Familiar ») ou le sens du dramatique de Talk Talk.

Portée par une voix singulière qui vous remue les tréfonds, la musique de Bantam Lyons réveille l'éternel adolescent éconduit qui sommeille en chacun de nous. Parce qu'il est parfois bon d'être un peu malheureux. Et qu'il est toujours bon d'écouter de la pop
music. Peu importe le reste.

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