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Deleyaman

Deleyaman est difficilement classable dans un style musical à part entière, il est multi-styles comme il est multi-culturel (Arménie, Grèce, USA, France...) et on retrouve dans ces 10 morceaux toutes ces belles influences.

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A propos

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Deux concerts intimes dans le cadre de la sortie de leur nouvel album “Sentinel” qui contient dix titres et des contributions de la part de Brendan Perry (Dead Can Dance), Madalina Obreja et Jules Maxwell (Dead Can Dance).

Dès la première écoute de Sentinel, l'auditeur semble invité à être attentif à chaque sonorité émanant des instruments exotiques de Deleyaman, tels que le doudouk ou le cymbalum. La musique du groupe d'Aret Madilian nous transforme en une sorte de suricate ou d'oiseau-hurleur d'Amazonie, même si elle appelle cependant davantage à la rêverie qu'à la mise en garde.

Depuis les brumes d'“Exil”, au vague à l'âme vaporeux et perlée de guitare claire, jusqu'au clair-obscur chaloupé et bienveillant de “Slaves”, tout au long de ses dix tableaux, Sentinel travaille cette conviction que la beauté de l'aurore naît d'abord de la nuit, qu'un rayon de soleil n'est jamais plus beau que lorsqu'il transperce, juste après la pluie. Au pointillisme du piano et de la guitare s'ouvre l'espace insaisissable des textures qui s'entrecroisent et se conjuguent.

Le dépouillement accueille le maniérisme d'un poème du XIXième; le rythme habite la lenteur; à l'amour du pictural et des paysages font écho les émotions humaines les plus intimes et profondes. Mené par les voix d'Aret et de Béatrice, travaillant l'ombre et les lueurs, Deleyaman poursuit sa route, promeneur éveillé sur un sentier paisible.

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