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Qui veut l’entendre doit la mériter. Emma-Jean Thackray ne vous tombe pas dans les oreilles sans un peu de recherches. Affaire de personnalité et de timing. La trompettiste anglaise est à ce jour ce que l’on appelle une artiste underground. Walrus confirme ce statut qu’elle se donne elle-même. Pas de communication. Zéro pennies de dépensés dans le marketing. Emma-Jean Thackray n’avait pas les sous et voulait d’abord voir quelles seraient les réactions autour d’elle, à petite échelle. Ces mêmes raisons l’ont amené à limiter Walrus à quelques éphémères 18 minutes de musique nourrissantes comme un album qui en ferait le triple, avec l’espoir de placer l’auditeur dans les retranchements de l’attente. Il faudra convenir que le pari est réussi. Emma-Jean Thackray est une intrigue que le 21ème siècle ne tolère plus. Sur la toile, un manque criant d’informations que les années et la notoriété venante complèteront. Tout juste apprend-on que l’anglaise a été sélectionnée pour un court programme à la Redbull Music Academy de Montréal, en 2016. Un programme intensif de deux semaines qu’elle qualifie de « très étrange ». « Entendre les autres sélectionnés discuter de leurs objectifs m’a aidé à préciser les miens. Ce que je n’avais pas encore fait. J’étais restée cachée dans l’ombre. J’ai appris à partager davantage ce que je fais et cela m’a ouvert quelques portes ». Du silence à la lueur des échanges. L’étiquette Redbull fera son effet pour qui considère le jazz comme une relique oubliée en un château lointain, impressionnant par son surplomb de musique exigeante. Elle témoigne également de la qualité mise en œuvre, par la marque énergisante, dans le giron de l’industrie musicale. "DJAM la revue"

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