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Wim Vandekeybus est né à Herenthout le 30 juin 1963. Son père était vétérinaire. Après l’enseignement secondaire, Vandekeybus est parti à Leuven, pour y étudier la psychologie. Il nourrissait une passion sans bornes pour la relation entre le corps et l’esprit, passion qui a toujours un rôle dans ses chorégraphies. Il a cependant cédé devant le degré trop objectif et scientifique de ces études et ne les a pas terminées.

En 1985, il s’engage dans une voie toute nouvelle. Il passe une audition pour Jan Fabre et se voit attribuer un rôle dans The Power of Theatrical Madness. Deux ans plus tard, il fonde Ultima Vez. ‘Après Fabre, j’ai voulu créer mon propre spectacle, mais personne ne m’en croyait capable. C’était une période très difficile et solitaire.’ Son premier spectacle s’intitule What the Body does not Remember, il a été accueilli par quelques critiques négatives tout en devenant un succès international. Il a valu à Vandekeybus un Bessie Award (New York Dance and Performance Award) récompensant une œuvre novatrice.

Une trentaine d’années et toute une série d’œuvres filmées et de vidéos plus tard, Vandekeybus poursuit sa quête de la nouveauté et de l’innovation. ‘Pour moi, la forme doit être chaque fois différente’, dit-il. ‘C’est pour ça qu’une fois, je crée un spectacle très musical comme NieuwZwart, que la fois d’après je place un seul homme face à un film, comme dans Monkey Sandwich, que je fais un spectacle pour des jeunes dont je me tiens à l’écart (Radical Wrong), que je mets en scène une pièce mythologique classique (Oedipus/Bêt noir) ou que je monte un spectacle-analyse où la photographie joue un rôle majeur (booty Looting).’ Et de conclure : ‘Je veux pousser l’innovation si loin que, dans dix ans, j’aurai inventé un nouveau medium.’

Cette multiplicité de médias est possible, pour une part, grâce à la collaboration avec des équipes changeantes de danseurs, d’artistes de cirque, d’acteurs, de musiciens et d’autres artistes issus des disciplines les plus diverses. Et tout logiquement, la musique, le son sont devenus le fil conducteur de son œuvre. Peter Vermeersch, Thierry De Mey, David Byrne, Marc Ribot, Eavesdropper, David Eugene Edwards, Daan, Arno, Mauro Pawlowski, Roland Van Campenhout et Elko Blijweert ont e.a. écrit la musique de ses spectacles. En règle générale, les compositions sont écrites pendant le processus de répétition : spectacle et musique évoluent ensemble. Mais la photographie et le texte ont eux aussi des rôles tout aussi importants. Dans booty Looting, Danny Willems a fait des photos : l’œil rivé à l’objectif, il arpentait la scène parmi les performers et projetait ses photos en direct. On a pu voir les acteurs Jerry Killick et Birgit Walter dans plus d’un spectacle d’Ultima Vez. L’auteur Peter Verhelst a signé des textes à quatre reprises (Scratching the Inner Fields, Blush, Sonic Boom, NieuwZwart) et Vandekeybus a ressorti pas moins de trois fois l’adaptation d’Œdipe de Jan Decorte, pour Bêt noir, avant d’en avoir fini avec ce texte.

Malgré ce large éventail, un spectacle de Vandekeybus porte toujours l’empreinte évidente de Vandekeybus. Indissociable d’une scène débordante d’une énergie énorme et de dynamisme. La multidisciplinarité sans cesse grandissante et changeante ainsi que le refus de penser en catégories sont aussi des facteurs déterminants du langage théâtral de Vandekeybus’.

(Source : ultimavez.com)

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