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Acrobate, acteur, jongleur, danseur “mais avant tout joueur”, Yoann Bourgeois a grandi dans un petit village du Jura. Il commence par apprendre tout seul le jonglage, avant de choisir de faire son chemin dans le cirque. Après le Centre national des Arts de Châlons-en-Champagne“traversé en alternance” avec le Centre national de danse contemporaine d’Angers, il a été pendant quatre ans artiste permanent du Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape dirigé par Maguy Marin. Désormais à la tête de sa propre compagnie, défenseur d’un cirque “qui se trouve à l’extrémité-limite des jeux de vertiges et des jeux de simulacres”, il poursuit son élan vers des formes nouvelles.
“À l’inverse du cirque où l’on cherche à faire toujours plus, toujours mieux, toujours plus original. Ma démarche consiste à simplifier.” Simplifier, ce peut être explorer les rapports entre équilibre et déséquilibre, ascension et chute, envol et gravité. Pour développer son univers, YoannBourgeois sait aussi s’entourer de complices comme Marie Fonte (qu’on verra aux prises avec une mystérieuse Balance de Lévité) ou la harpiste Laure Brisa (dont la musique est partie intégrante du spectacle). Et s’il fait aussi appel à Schubert, à Philip Glass ou à Bach, ce n’est ni par hasard ni pour décorer : “C’est le goût de la musique qui m’a donné une certaine vision de ce que pourrait devenir une figure de cirque. Une façon de traiter le motif.” Car on peut écrire de courtes pièces pour table ou pour balle de jonglage, comme on écrirait pour la flûte ou le violoncelle : un thème apparaît, disparaît, se transforme, revient méconnaissable… “On dit souvent qu’on veut partir de la discipline et la poétiser après. Je n’y crois pas. Mon parti pris, mais je ne sais pas sa pertinence, c’est qu’intrinsèquement à la discipline il y a une poétique. En dessous, à l’intérieur, tout au fond.”

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