A écouter sa voix incroyable et sa guitare au feeling très sûr, on croit redécouvrir un soul-father tombé dans l’oubli depuis bien trop longtemps alors que ce type débarque d’Angleterre, les valises pleines de groove, de rock’n’roll et de jazz. Dans un carcan assez rigide (morceaux courts, à l’ancienne), ce groupe délivre un groove hyper-efficace. Une énergie d’enfer dissimulée dans des costards impeccables avec cravates criardes. C’est un peu comme si les personnages de la série Madmen se mettaient à twister comme des dingues dans leurs bureaux feutrés avec Ray Charles et James Brown en BO ! La dernière fois que je les ai vus, tout le monde s’est mis à danser dans un endroit aussi peu fait pour ça (malgré son patronyme) que le Café de la Danse, c’est dire !

—  Samy