Depuis 20 ans, Sanseverino en multi-instrumentiste inclassable, se nourrit de plusieurs styles : du swing manouche de Django Reinhard au rock de Jimi Hendrix, en passant par le mouvement punk alternatif des Berruriers Noirs, le jazz, autant que la musique de l’est, la country, la java et la musette. Et il est inimitable.

Avec sa gouaille malicieuse sur des airs de guitare, il cultive sa verve, à la fois spontanée et très écrite.

Sa nouvelle tournée n’a pas encore de nom. Son futur album, avec comme titre provisoire, Montreuil/Memphis, est une plongée dans le blues avec une succession d’histoires, à la manière « des p’tits court métrages » comme dit l’artiste.

« En réalité c’est ça qui m’intéresse, passer d’une histoire à l’autre avec des nouveaux sons. Après avoir délibérément quitté le swing parce que c’était devenu la mode, tourné avec un big-band, puis un trio avec deux accordéons, jusqu'à un pur groupe de bluegrass dernièrement, ce sont les sons de blues à l’harmonica qui colorent mes chansons aujourd’hui.»