Les contrebasses, si elles s’y mettent, vous ne pouvez pas leur damner le pion » (Patrick Suskind). Les contrebassistes de l’Orchestre Philharmonique de Radio France s’y mettent à huit et fondent Basstet, avec en tête l’exemple de leurs ainés des Philhar’cellistes ou des douze violoncelles du Berliner Philharmoniker.
Leur répertoire nous rappelle combien la contrebasse peut être polyvalente, et sait se transformer tour à tour en soprano suave ou en percussion sauvage et se multiplier en un luxuriant orchestre symphonique ou un sombre choeur. De transcriptions d’un répertoire symphonique qui leur est cher (Ravel, Tchaikovsky, Mahler, Chabrier) à de véritables créations originales tirées de chansons pop ou de tubes de broadway, les arrangements de Lucas Henri mettent en scѐne l’étonnante virtuosité, la belle complicité et l’énergie communicative d’un pupitre de contrebasse en échapée…