Rachmaninov partageait l’avis de son ami pianiste Rubinstein : « Chaque note de Chopin est d’or pur ». Le récital d’Alexander Melnikov avec Jean-Guihen Queyras permet d’apprécier la proximité entre Chopin et Rachmaninov, ces deux monstres du piano.

Même tonalité, même passion, même richesse instrumentale : la Sonate pour violoncelle de Rachmaninov, d’un demi-siècle plus récente, est un vibrant hommage à celle de Chopin, qui représenta l’une des rares incursions du compositeur en dehors de la musique pour piano solo. En guise d’introduction, les Variations sur un thème de Chopin, autre offrande à son aîné de la part de Rachmaninov, qui adorait jouer le Polonais et qui d’ailleurs, dans les années 1920, l’enregistra plus qu’aucun autre.

Lieu : Salle des concerts - Cité de la musique