Les miniatures orchestrales de Dvořák possèdent un charme intense. Iván Fischer cisèle avec bonheur ces joyaux oubliés avant de revenir à la grande forme avec le pianiste András Schiff dans les Deuxième et Troisième Concertos de Beethoven.

Aux côtés des œuvres célèbres de Dvořák, comme la Symphonie « Du Nouveau Monde », maintes pages pleines de charme restent méconnues. C’est le cas des Légendes - qui valurent au compositeur les éloges du redouté critique Eduard Hanslick - et de la Suite américaine (composée à New York en 1894), toutes deux écrites à l’origine pour piano. Grand défenseur de ces pièces ravissantes (il a notamment enregistré l’intégralité des dix Légendes), Iván Fischer revient à la grande forme dans les Concertos pour piano n°2 et 3 de Beethoven. Son compatriote András Schiff, qui a fait paraître l’intégrale des sonates du compositeur allemand pour ECM et les cinq concertos pour Teldec, est le soliste de ces œuvres magistrales.
 

Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie