Une voix poétique et actuelle, enracinée et singulière, que l’on a tôt fait de résumer, il y a quelques années, comme une Cesaria Evora débarbouillée des fatalités et des vieux ors de la tradition.
Mayra Andrade fait entendre des couleurs radieuses à danser, des rythmiques soyeuses, des mélodies enlevées comme si l’Europe de la pop avait toujours été un archipel des mers chaudes. Des chansons d’été éternel qui effacent les brumes et les froids, sans jamais faire éclater les flashs de l’exotisme.
Lovely Difficult, son quatrième album, s’affiche polyglotte, intime, généreux. En créole capverdien, en anglais, en français, en portugais, elle nous entraîne dans un mouvement aventureux, tendre, inattendu.