L'équipe de Bétonsalon - Centre d'art et de Recherche est heureuse de vous inviter au vernissage de l'exposition collective Co-Workers: Beyond Disaster, qui se tiendra le mercredi 7 octobre de 18h à 21h, ainsi qu'à la soirée qui suivra Petit Bain, entre 20h et minuit.

MERCREDI 7 OCTOBRE
I’VE SEEN THE FUTURE
+ TITE (SOCIETY OF SILENCE / PONI HOAX)
Electro
20h / Entrée libre sur réservation

I’VE SEEN THE FUTURE
I’ve seen the future est un collectif de trois artistes obsédés par les rêves, les mondes imaginaires et la manière dont la musique de demain fait écho au monde d’aujourd’hui. Leurs concerts / projections / performances ont déjà accueilli Love Cult, The Space Lady, Steve Haustchildt, Felicia Atkinson, Ensemble Economique et prochainement Inga Copeland.

TITE (SOCIETY OF SILENCE / PONI HOAX)
Nicolas Villebrun aka Tite est sur le circuit de longue date. Côté face, Il est le guitariste attitré du groupe rock Poni Hoax, et un vieil habitué des tournées harassantes pour une multitude de groupes à guitares, qu’il suit chaque année en tant que guitariste de tournée à travers la France. Une personnalité discrète et pondérée, qu’on pourrait aisément se contenter de caricaturer comme un homme de l’ombre, histoire de coller à l’esprit des biographies finement torchées et jamais rigolotes. Cela ne serait pas mentir, ceci dit, car il y a de ça chez le garçon originaire de Bamako. Pourtant, côté pile, Nico est à bien des égards un autre homme. Sacré con, aussi déconneur qu’un brin absurde pour ceux qui le connaissent, il se révèle depuis quelques années un acharné aux machines, aussi doué que besogneux pour s’affirmer en tant que producteur techno. Sans être en quête d’aucune légitimité, il apparaît cependant prêt à s’asseoir sur sa discrétion en 2015 pour défendre son premier LP à venir sur le label Fragil Musique. Depuis 2012, qu’il crochète par Nantes, Tite a eu le temps de s’imprégner de l’esprit du label. Si ce n’est certainement pas le plus party animal d’entre eux, c’est sans aucun doute le plus prolifique. Après y avoir signé une flopé de production dub techno en duo avec Society of Silence, ainsi qu’un maxi de jams tracks accompagné de Hervé de Acid Arab pour leur projet Acid Square Dance, il a tranquillement entamé sa mue en solo sous le pseudonyme de Tite. Il s’est d’abord présenté avec une poignée de morceaux, aussi sec que vener en 2014, pour un white label sur la sous-division du label orientée rough-techno, avant d’entamer la production de son premier album. Un LP, qui sans être conceptuel, a été soigneusement pensé en amont à sa réalisation concrète. En gardant en tête la nécessité d’intuition et de jeu, Tite a ainsi posé un cadre, simple et rigoureux, pour son enregistrement, « L’idée était de faire un maximum de morceaux avec les mêmes instruments, enregistrés en live sur une période restreinte pour garder une cohérence, en privilégiant rythmes, bass lines et textures sonores ». En contraignant sa démarche à ce dispositif stricte d’exécution, le musicien/métronome de studio a ainsi su se libérer de tout son académisme au moment des sessions d’enregistrement live, et s’octroyer ainsi toute la liberté nécessaire pour composer la techno qui l’anime.

En 9 morceaux, et quelques 40min de son, Tite arrive aisément à « garder un aspect brut et spontané pour renouer avec l’énergie live, tout en prenant tout simplement du plaisir à faire de la musique ». A l’écoute, on ressent effectivement qu’il a voulu laisser s’exprimer son intuitivité et sa spontanéité aux machines, et qu’il a attendu d’être sur que ça sonne pour appuyer sur rec. Ensuite, il n’a fait qu’orchestrer les dynamiques et garder un œil sur ses bêtes a groove. « Il n’y a pas réellement d’harmonies dans ces morceaux, c’est la combinaison des différents rythmes et des bass Lines qui compose une sorte de mélodie rythmique ». Si quelques morceaux entrainent les corps avec vigueur sur la piste de danse, dont l’excellent The Bell Glides, quelques morceaux mid-tempo et des interludes lui permettent de varier l’ensemble. Tracks après tracks, les combinaisons et les liaisons entre ses machines se font ainsi toujours plus inventives et surprenantes pour créer la narration parfaite à un voyage en terre techno. Pensé pour l’écoute, , mais avec plus d’un track prêt à dyna