Spectacle créé Salle du premier Conservatoire en mars 2018

Décembre 1852: fraîchement proclamé empereur, Napoléon III
fait revivre une tradition qui avait disparu sous la IIème
République: la vie de cour. En instituant la fête
impériale, il redonne au Tout-Paris mondain l'occasion de
se réunir lors de bals, banquets et autres soirées festives. La
Ville Lumière n'a pas fini d'inspirer les peintres, compositeurs
et poètes qui s'enivrent des [i][b]Fêtes galantes[/b][/i]
organisées partout dans la capitale.

Quelques mois plus tôt, comme un présage, [b]Camille Saint-Saëns[/b]
composait le [i][b]Chur de Sylphes[/b][/i] pour le Prix de Rome,
premier pas vers le renouveau de la musique instrumentale française,
qui avait pâti des années durant de l'hégémonie germanique.
Grâce à l'énergie déployée par un certain [b]Debussy[/b], dit
Claude de France, pour faire briller son [i][b]Ars
Gallica[/b][/i], la musique française se réinvente, notamment entre
les murs du Conservatoire, alors dirigé par [b]Gabriel Fauré[/b].

La bonne société du Second Empire, menée par la marquise Pauline
von Metternich, se retrouve pour chanter, jouer, danser et invoquer
les esprits. Apparaît alors, tel une chimère en quête de lumière,
le fantôme de [b]Victor Hugo[/b], réveillé par [i][b]Les Djinns[/b][/i]
et l'entêtante [i][b]Danse macabre.[/b][/i]