Lors d’un premier EP extrêmement racé intitulé Les Choix Esthétiques sorti en 2016, il présentait un premier jet où se dessinait nettement une empreinte musicale forte, celle de musiciens à l’univers sombre, tourmenté et aiguisé.
Par sa rencontre avec Olivier Legall à la guitare, Stéphane Mugnier à la basse et Thomas Chalindar à la batterie, Acquin en quator partage sur scène des chansons aux airs de scénarios, ornées de rythmes et de décibels variés, aux couleurs rock ou acoustiques qui chaque fois quelques soient leurs formes servent un texte français invitant à voyager là où nous ne le pensions pas. La filiation se reconnaît auprès de Daniel Darc ou bien Rodolphe Burger. Les sonorités évoquent aisément Joy Division, le Velvet underground, ou bien Nick Cave and the bad seeds.
Telle une vidéothèque fournie dans laquelle nous piocherions un Chabrol ou un Tarantino, la panoplie est large, et ce tout en constance et fortement reconnaissable. Des longs métrages de 3 mn, parfois plus parfois moins, qui lorsque le générique sonne, appellent à s’interroger sur ce qui fut entendu.