Agathe Iracema
Brésil

Accompagnée du pianiste Leonardo Montana, elle nous présente en duo un répertoire construit autour de différents courants de la musique brésilienne. Une invitation au voyage, tout en finesse et riche en émotion.
Agathe Iracema est une jeune artiste franco-brésilienne à suivre, en perpétuelle évolution autour de deux projets. L’un d’eux : un Quartet qui met le Jazz à l’honneur, avec lequel elle s’affirme comme l’un des espoirs du jazz vocal, forte d’un réel ancrage dans la tradition, d’une aisance indéniable sur les standards qu’elle fait sien avec beaucoup de finesse. Encouragée à ses débuts par Sheila Jordan, chanteuse américaine et grande dame du Jazz. Des pointures comme le trompettiste Nicolas Folmer ou Fred Wesley, au trombone, figurent sur plusieurs titres de son dernier album « Feeling Alive » (Neuklang/Harmonia Mundi).
De l’autre, le Brazilian Music Band, où on la retrouve, toujours accompagnée de musiciens de talent, compatriotes pour la plupart, avec lequel elle s’immerge tout naturellement dans les rythmes et les couleurs du Brésil, terre de ses ancêtres.

Sara Tavares
Cap-Vert - Portugal

Fixadu (“Fermé” – en créole cap-verdien) signifie quelque chose qui a été fermé et qui ne pourra à aucun prix s’égarer. Au Cap-Vert, c’est une expression qui s’entend de sorte que « Fixadu na Petu (fermé sur la poitrine) ; ça ne partira pas ».
Sara Tavares est impliquée dans l’écriture de quasiment tous les 11 thèmes, aussi bien en tant que compositeur qu’en tant que parolière. L’exception est « Para Sempre Amor » (Amour pour toujours), dont les paroles et la musique sont de Bilan.
Paulo Flores, Toty Sa’Med, Princezito – qui ont participé à la composition mais aussi chanté en duo avec Sara Tavares – Nancy Vieira, Kalaf Epalanga, Loony Johnson, Manecas costa, Bilan, Conductor, Boddhi Satva, ne sont que quelques-uns des compositeurs et producteurs avec qui Sara Tavares a collaboré pour obtenir les couleurs musicales qu’elle cherchait.
Des couleurs qui se sont révélées en explorant de nouveaux sons dans sa musique ; l’introduction d’éléments de musique électronique qui complètent avec richesse les arrangements musicaux acoustiques, et bien sûr, sa voix, unique, reconnaissable entre mille ; une ambassadrice des émotions, mélodies, rythmes, effets et des mots.
« Fixadu » c’est la fin d’un cycle et le commencement d’un nouveau qui marque sa volonté de continuer à créer dans un processus artistique plus collectif et moins individualiste.
Et cela ne peut apporter que de bonnes choses ! Maintenant, il ne vous reste plus qu’à écouter « Fixadu » et il vous sera inévitable de danser.
Mais surtout n’oubliez pas : une fois que vous l’avez entendu, il sera « fixadu na petu ».