Virginie Henry a un parcours pour le moins atypique : après des études de piano et de chant au CNR de Paris, un passage par la funk avec le groupe Dooglass, l’apprentissage des standards de jazz et de l’improvisation auprès de Laurence Saltiel, Thierry Péala et Rodger Letson, elle découvre les musiques du Brésil lors d’un stage avec le chef d’orchestre Eduardo Lopes, en 2005.

Depuis lors, elle s’y est exclusivement consacrée, approfondissant sa connaissance de la langue, de la poésie, peaufinant sa prosodie et son interprétation auprès du coach vocal Felipe Abreu, à Rio.

En octobre 2015, elle sort son premier album, Sépia, dont elle a composé l’intégralité de la musique, les arrangements pour flûte et violon, et deux textes. À travers la pluralité des rythmes et des styles musicaux (bossa, maracatu, frevo, samba, valse…), elle a voulu exalter la richesse, la pluralité de la musique brésilienne et chanter son attachement à cette terre, à son peuple, à sa culture.

L’ont accompagnée dans ce projet des amis musiciens avec lesquels elle se produit depuis des années, comme Hervé Morisot (guitariste), Julio Gonçalves (percussionniste) et Michel Costandi (contrebassiste), entre autres.

Elle a collaboré avec le parolier et musicien Rubens Cardoso, dont les textes se nourrissent des rites, des orixas, des traditions du pays profond. C’est ce monde encore largement méconnu, empreint d’une grande spiritualité, qu’il nous fait découvrir, à travers les compositions harmoniquement subtiles et la voix lumineuse de Virginie Henry.