Plus de quinze ans après sa création, le West-Eastern Divan Orchestra dirigé par Daniel Barenboim continue de faire vivre musicalement ce qui ressemble à une utopie politique. Autour de Strauss et Tchaïkovski, musiciens d’Israël et du monde arabe se rejoignent une nouvelle fois dans l'amour et le partage.

Devenu ambassadeur des Nations Unies pour la culture en février 2016, le West-Eastern Divan Orchestra fondé par Daniel Barenboim et Edward Saïd continue de « témoigner du pouvoir de la musique de faire tomber les barrières et de construire des ponts entre les communautés », selon les mots du secrétaire général de l’ONU. Deux ans et demi après son dernier concert parisien, il revient avec la Symphonie n° 5 de Tchaïkovski, qui était déjà au programme de son premier disque, enregistré en live à Genève. Pour y introduire, le poème symphonique Don Quichotte de Strauss : l’occasion de mettre sur le devant de la scène le jeune violoncelliste Kian Soltani, collaborateur régulier de Barenboim et récent lauréat du Prix Leonard Bernstein du Festival de musique du Schleswig-Holstein.

Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie