Chanson

Adella + Hanna & Lui + Kerredine Soltani en concert

La nouvelle scène française en concert

  • Dimanche 16/09/2018 à 19:00

Madame Louis

1 Quai de Bourbon 75004 Paris

Bar / café

Paris 4e arrondissement

MPont Marie (Cité des Arts)M 7

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Gratuit !

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À propos

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C'est la rentrée de ASV Chansons !

En plein coeur de l'île Saint-Louis (métro pont Marie ligne 7), dans une belle salle (200 pers) voûtée en sous sol et sur 3 étages, au fameux parfums d'autrefois,Madame Louis tient le pari d'allier l'amour de la gastronomie et le goût des arts .

900 d'histoires artistiques et Georges Moustaki, par exemple, qui y avait ses habitudes.

Possibilité de dîner dès 18 h 30 (plats faits maison dans les bocaux de Madame Louis). Début du premier co-plateau de la nouvelle saison de ASV Chansons à 19 h 30 avec son Parrain !

Entrée libre, participation au chapeau.

Adella :

Adella, ce n’est pas la petite sirène Disney c’est plutôt la sirène de police qui retentit quand elle passe dans la rue avant de monter sur scène.
Femme de caractère, sans filtre et sans effet, Adella nous embarque avec sa voix singulière, sensuelle et ses mélodies ravageuses.
Une fille qui se bat avec ses mots que l’on a déjà pu entendre sur le single « Pense à moi » du groupe Luke.
Adella travaille son répertoire depuis trois ans et finit par prendre une direction rock chanson après avoir acquis une expérience de la scène au cours de nombreux concerts parisiens, de festivals et de plusieurs premières parties comme celles de Hubert-Félix Thiéfaine.
Adella n’a pas fini de nous surprendre avec ses pédales, son piano, son violon, sa guitare et surtout pas mal de talent.
En route pour un premier album.

Hanna & et lui

Kerredine Soltani

Kerredine est debout, le micro à la main dans le grand amphi de l’université californienne de Stanford.
Il entonne ses dernières chansons devant les élèves de la prestigieuse université américaine qui l’étudient en cours.
Lui, qui a échoué au bac (pour avoir sécher une épreuve importante contre du studio) a du mal à réaliser qu’il fait partie du programme d’études d’une des plus grandes universités de la planète.
Kerredine qui écrit sa vie en rimes mais « tachées de fautes d’orthographes » voit désormais ses chansons qui soulèvent des problèmes sociaux étudiées aux quatre coins du monde :
Canada, Angleterre, Italie et citées dans des thèses de doctorants ou par des intellectuels lors de séminaires. Une consécration pour lui, l’enfant d’une mère femme de ménage et d’un père ouvrier immigrés tunisiens et illettrés.

Quand il remporte le grand prix Sacem international sa compagne lui dit :
Je pense que tu es le premier grand auteur Sacem à faire autant de fautes d’orthographes, mais ta chance c’est qu’en chanson les fautes d’orthographes ne s’entendent pas ».
Je suis comme gêner, quelque part, d’avoir tous ces prix prestigieux, même si j’éprouve un plaisir qui vient combler une frustration de ne pas être diplômé.
Comme le jour où il a remporté la victoire de la musique pour la chanson de l’année avec « Je veux » face à Gaetan roussel, Stromae et Benjamin Bioley.
Comment un mec comme moi qui ne sait même pas lire la moindre note de partition, gagne un prix face à génie comme Bioley ? c’est pas normal.
J’étais heureux, vraiment très heureux mais très gêné. »

J’ai toujours été ailleurs, sur la lune à me faire des histoires avec le moindre des détails.
Le mercredi quand ma mère m’accompagnait chez le dentiste du dispensaire d’Argenteuil, je passais des longues minutes à me faire des films rien qu’en observant
Les dessins de la salle d’attente. Je n’avais pas besoin de livre pour patienter, car les histoires s’écrivaient toutes seules dans ma tête.
Et toute ma vie est comme ça. Chaque détail suffit à me faire un film tout entier.
J’ai perdu mon temps à rêver assis sur la lune tandis que mes camarades de classe apprenaient eux assis sur leur chaise »
Kerredine a su combler son manque d’apprentissage scolaire par un grand sens de l’observation , une hyper réflexion et une créativité débordante.
Je n’ai jamais appris mes tables de multiplication mais je comptais plus vite que tout le monde. Et c’est ainsi pour les sciences sociales, physiques, comportementales.
Dans ma tête c’est un labo qui bosse H24 sur les explications de ce que je n’ai pas appris.

Il se souvient de tout, de ses débuts. Lui le rêveur timide qui était « le plus jeune de la bande et le pote qui ne parlait jamais »
Sa mère et sa grande sœur parlent de lui comme d’un enfant model et très calme. Le plus petit d’une fratrie de cinq et qui n’a jamais désobéi à la famille.
La chanson est pour moi, mon porte-parole. C’est elle qui parle à ma place et qui vous confie qui je suis.
J’ai toujours eu besoin d’elle. Mon premier public est mon miroir. Il a su m’écouter des heures et des heures sans jamais quitter la salle.

A 18 ans, il sort avec ses copains de la cité son premier single qui ne sera qu’un succès d’été sur les ondes de NRJ ou Voltage.
Parallèlement à cela il entre dans le monde du travail et gravi les échelons à vitesse grand V : ministère de La Culture, Elysée agence de production de cinéma puis monte une agence de comédiens pour ses 26 ans.
Entre temps il se fiance avec une fille très jalouse et possessive qui lui fera arrêter le chant.
Je lui ai dis que j’arrêtais mais c’était plus fort que moi, j’ai continué en écrivant pour les autres. Je n’arrivai pas à arrêter de créer mes chansons. J’en faisais en douce. J’avais l’impression d’être devenu un dealer qui pouvait se faire choper d’une minute à l’autre par La BAC. Je suis devenu malgré moi un dealer de chanson. Mon miroir commençait à prendre la poussière.
Un deal qui lui vaut des Plus de 6 millions d’albums vendus en l’espace de 5 ans.
J’écrivais et les autres racontaient à ma place. Je les enviais car ma place est sur scène pas devant dans la fosse à les regarder chanter mes histoires.

Puis avec ma fiancée on s’est séparé et quelques semaines plus tard je signais avec Thierry Chassagne et mon éditeur Emmanuel de Burtel mon premier album chez Warner « fils de la bohème ».
Coup de cœur France2, M6, RFM, Virgin, MFM, France Bleu, L’express, Le Figaro, Paris Match, Le Parisien, Libération… Kerredine reçoit un très bon accueil des médias et lui permet d’enchainer quelques scènes prestigieuses comme L’Olympia ou certains festivals.
Aujourd’hui il prépare son nouvel opus, une pop française aux sonorités urbaines et orientales.
Et où sa maman illettrée a contribué à l’écriture d’un titre « Ma première ligne ».
C’est peut-être la première personne illettrée à écrire une chanson : inchallah qu’on remporte une victoire de la musique ensemble,
juste pour voir ma mère entre Vianney et Stromae !

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Madame Louis

1 Quai de Bourbon 75004 Paris

MPont Marie (Cité des Arts)M 7 à 106m

MSaint-Paul (Le Marais)M 1 à 404m

MHôtel de VilleM 11M 1 à 634m

MMaubert-MutualitéM 10 à 684m

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