L’identité musicale autrichienne, recomposée en partie par Luciano Berio : le programme de David Grimal et des Dissonances se révèle d’une richesse insoupçonnée.

Plutôt que d’achever une symphonie que Schubert a laissée en chantier à la fin de sa vie, Berio a décidé d’en proposer une « restauration », comme s’il s’agissait d’une fresque, et de « raviver de vieilles couleurs sans pour autant masquer les dégâts du temps ». La dernière symphonie de Bruckner, restée elle aussi inachevée à sa mort (1896), s’interrompt dans le finale, que plusieurs compositeurs ont complété.

Lieu : Salle des concerts - Cité de la musique