Nellyla :

Chanter ses origines est ce qui habite Nellyla lorsqu’elle souffle les haïkus de son grand-père avec sa voix construite de poussières d’ange. Seule avec ses instruments et sa voix claire, elle chante, danse, tambourine et se met à nue à travers ces titres-héritage construits et déconstruits qui racontent une vie : la nature, l’amour, le beau, le laid. Accompagnée de son fidèle looper, ses harmonies s’enchaînent comme les notes et les sons qu’elle crée, joue et porte de son clavier, shaker, vibratone ou papier bulles. Par le feu, l’orage et le vent, Nellyla nous transporte sur les traces de ses origines réappropriées qui s’empruntent par une voie de sincérité, en allée simple et à grands frissons.

www.nellyla.com

Andoni Iturrioz :

Depuis la tradition vers l’expérimental le plus débridé, la musique d’Andoni Iturrioz est une tempête sur la chanson française, à texte, celle qui résiste, tout à côté de la poésie.

Deux ans après son premier album, Andoni Iturrioz (anciennement "Je rigole.") revient avec L'insolitude.
Ici, on dit "chut" en hurlant ! Les rythmes sont barbares et doux, la cacophonie mélodieuse.
On embarque sans rien dire, et on a raison ! Il y a du monde dans tous les coins ! Candides coupables, amoureux cachés, chamanes en exorcisme, tous scrutent les passagers d'Andoni comme un bosquet sur du bitume. On y voit l'homme qui rit d'être habité par ce qui le dépasse, des aurores galopantes et des tempêtes tranquilles. Même la fin du Monde est en nuage...
On se voit dans un rituel initiatique où la beauté ressuscite les vivants. Le mal essore la vie pour en sortir le jus. La transe est entêtante ! On se balade dans les ruines d'un monde plus vivant que le nôtre.

Le voyage d'Andoni n'est pas de la chanson. C'est un témoignage qui nous parle d’ici, une parabole de ce qu'il y a en nous, caché, profond, sombre, intrépide. C'est un plan d'évasion scandé par un poète qui a touché la grâce.

L'insolitude n'est pas un disque. C'est une percée dans la magie du Monde.

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