L'ami Nathan Melja s'est révélé l'année dernière via son EP Steady Mobbin' sur le label Mister Saturday Night. Une ogive transatlantique de construction brute propulsée par ces démineurs de Brooklyn planant à la limite de la techno et de la house. Dans cet univers noir où on ne demande qu'à groover, s'en est suivie en rafale une bombe au napalm incendiaire des dancefloors sur le sous-label d'Opal Tapes. Ce fabriquant d'armes de destruction massive jouera sa meilleure artillerie.

Joey Anderson, natif du New Jersey, fait parti de la nouvelle scène New-yorkaise en pleine expansion . Ce n'est d'ailleurs pas vraiment un nouveau venu dans le milieu, puisque ses premières productions sont sorties dès 2008 sur Strength Music, le label de son ami, DJ Qu. Bien que sa musique ait toujours été d'une qualité indéniable, il aura fallu attendre que Levon Vincent place deux de ses tracks sur son Fabric 63 pour que la carrière de Joey Anderson décolle significativement. Au fil des années, il s'est donc naturellement rapproché des DJs les plus prestigieux de la grosse pomme avant de lancer sa propre structure en 2011 baptisée Inimeg Recordings, label aujourd'hui référence en terme de deepness novatrice et envoutante.