L’Orchestre Pasdeloup célèbre l'orchestre français, un outil que le monde entier nous envie, au moins depuis Berlioz et son traité d’orchestration, en passant par Ravel. Un orchestre haut en couleurs, dont les liens avec les arts visuels sont nombreux.

Première incursion dans le lyrique de la part de Berlioz, Benvenuto Cellini revisite librement la biographie du sculpteur. De la sculpture à la peinture, le Psaume 132 se veut une célébration de l’affection qui unit le compositeur Martial Caillebotte à son frère Gustave, qui était peintre. Autre tableau, fantastique celui-là, L’Apprenti sorcier de Dukas, tiré d’une ballade de Goethe. Ravel, enfin, se tourne vers la mythologie grecque pour offrir aux Ballets Russes un chef-d’œuvre limpide et tournoyant, Daphnis et Chloé. Traversant l’Atlantique, c’est pour l’Orchestre de Boston qu’il compose son Concerto en sol, œuvre festive et virtuose qui emprunte au folklore basque comme au jazz, qu’il a découvert lors de sa tournée aux États-Unis en 1928.
 

Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie