Alma Forrer :

À l'image immortelle de l'être aimé, qui s'avance
Qui n'est pas tout à fait inconnu, étrange et familier

Il y a parfois quelque chose d'absent tu sais, qui me perd, qui se confond au froid
J'épouse un cahier plein de blessures d'un temps sans faims, sans sommeils
Un théâtre stellaire à la fenêtre, une course effrénée à travers le souvenir de toi

Un matin chez mamie j'ai retrouvé l'or aux arbres, le vieux sentier, les chemins défendus
Je suis tombée amoureuse

Saisir l'instinct
Ne rien chercher
Sentir son coeur
Battre

Nazca :

A la rencontre du folk et des chants tribals, Nazca donne à ses mélodies pop un aspect sauvage et organique : des percussions brutes, parfois guerrières, qui se heurtent aux voix cristallines, dont les harmonies savantes se mêlent au ukulélé et aux nappes sonores du clavier. Un métissage paradoxal entre douceur et puissance, une impression de vie, de « naissance », dont « Nazca » est l'interprétation en espagnol.

Nazca, c’est surtout l’alliance parfaite de la voix limpide de Juliette, avec celle plus caractérielle de Zoé, des rythmes de guitares de Marc et des percussions saisissantes de Navid, dont le mélange sonne comme une évidence. Une formation intimiste, tant dans son rapport à la musique qu’au public, qui vous scrute et vous caresse du regard.

L’invitation sur le fil de Nazca s’apparente à la découverte d’un microcosme tissé en pleine jungle musicale; la découverte d’un peuple nomade imaginaire dont l’identité se décline au rythme de célébrations à la nature, pour en faire surgir toute la beauté de l’unité.