Andy Cabic n’est pas du genre à buller. A raison d’un album tous les deux ans, sa formation Vetiver offre des rendez-vous réguliers à tout amateur de folk californien. Le reste du monde s’en tamponne royalement : le reste du monde a tort.

Les disques de Vetiver se suivent et se ressemblent. Chacun provoque la même joie légère que le précédent. Moins populaire que les Fleet Foxes, ce copain de Devendra Banhart et de Joanna Newsom marche pourtant lui aussi dans les pas de Crosby, Stills & Nash et des Byrds. The Errant Charm, son cinquième recueil, lui a été inspiré par de longues balades dans les rues de San Francisco.

Dire que cela s’entend serait mentir, mais l’idée est plaisante. Ce qu’on entend, en revanche, c’est une série de chansons douces et atmosphériques dans lesquelles il fait bon se lover (Hard to Break, Worse for Wear) et une poignée de petits hymnes folk-rock West Coast comme échappés du Sunset Strip (l’excellent Wonder Why, Right Away). Rien de révolutionnaire ici, mais un savoir-faire réel : il faut applaudir les bons copistes.
( Les inrocks)

Web
http://vetiverse.com/
Audio
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Video
http://goo.gl/MR1fGk