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Isla + Meylo + Ledeunff

  • Mardi 30/04/2019 à 20:00

New Morning

7 rue des Petites Écuries 75010 Paris

Paris 10e arrondissement

MChâteau d'EauM 4

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À propos

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Unique concert parisien de la tournée de sortie d'un 1er album intitulé "Les Yeux Noirs". Un spectacle qui unit parfaitement les influences urbaines et musclées de Noga Erez à la corde sensible d'Emily Loizeau. ISLA renvoie certains aux charmes jazzy de SADE.
LEDEUNFF, aussi connu en tant que chanteur guitariste du groupe Hocus Pocus, ouvrira la soirée en solo "guitare-voix-loopstation" dont lui seul a le secret d'une telle maitrise.
MEYLO, chanteuse autant influencée par la Musique traditionnelle africaine que le Reggae Jamaïcain, en préprartion d'un 1er album, fera le lien entre tous ces univers, au bon souvenir des chorales togolaises où enfant, elle accompagnait ses parents.

20H00 : Ouverture des portes
20H30 : LEDEUNFF - Chanson World Blues
21H20 : MEYLO - Chanson Reggae Pop
22H00 : ISLA - Chanson Electro Pop

10 euros en présente sur digitick
15 euros sur place

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Les artistes

Mélissa Laveaux

C’est une douce révolution. Si Mélissa Laveaux n’a rien escamoté de l’identité très forte dessinée par un premier album acclamé (Camphor And Copper, 2008), elle s’est aujourd’hui réinventée. À la douceur acoustique d’un folk langoureux et chaloupé, la jeune femme préfère à présent l’énergie plus sophistiquée d’une pop percutante et irrésistible. L’écriture est toujours aussi personnelle, la voix toujours aussi sensuelle et juvénile, mais les orchestrations explosent en un feu d’artifice inventif, qui fait la part belle aux rythmiques et à des sonorités plus synthétiques.

C’est la réinvention d’une vie. Née à Montréal en 1985 de parents haïtiens, Mélissa Laveaux grandit à Ottawa (Ontario). Dans la foulée de son premier album, elle s’installe en France, une étape délicate qui nourrit largement les textes de Dying Is A Wild Night. La jeune femme y envisage ces dernières années sous un angle intime, puisant dans des moments difficiles une énergie nouvelle. Emprunté à la poétesse américaine Emily Dickinson, le vers complet est “Dying Is A Wild Night And A New Road”. L’idée est belle et symbolique : rompre les amarres avec son pays était à la fois un déchirement et la promesse d’un nouveau départ.

C’était aussi un nœud de paradoxes : dans un même mouvement, Mélissa s’éloignait et se rapprochait de sa famille. Elle a mieux appréhendé le parcours de ses parents, émigrés haïtiens, tandis que l’éloignement géographique se doublait d’une incompréhension de leur part sur son choix. C’est le thème du single Postman : arrivée à Paris, il a fallu trouver des ressources ailleurs que dans une lettre que le facteur ne déposera jamais.

La beauté et l’énergie de Dying Is A Wild Night tiennent à une tension entre cette écriture très personnelle et un travail profondément collectif. L’enregistrement des maquettes, d’abord, s’est fait avec la batteuse de jazz Anne Paceo, indice déterminant sur des chansons à l’assise rythmique souvent étonnante (Mélissa voue une admiration sans borne au duo Wildbirds & Peacedrums, qui travaille sur les combinaisons percussions/voix). La suite est un travail de studio passionnant avec trois réalisateurs : Vincent Taeger, Vincent Taurelle (claviers de Air) et Ludovic Bruni, qui ont remodelé certains titres et apporté beaucoup à la texture sonore des chansons. Il y a là une modernité qui évoque volontiers la pop mutante de Santigold et Goldfrapp mais aussi les derniers développements de la carrière de Fiona Apple, exigeants et inventifs derrière leurs atours pop.

Mélissa Laveaux le confie sans difficulté : elle écoute beaucoup plus de musique qu’elle n’en écrit. Cela informe ses chansons de milles nuances et influences parfaitement assimilées. L’étonnante reprise du Hash Pipe de Weezer s’impose comme la touche rock d’un album à l’éclectisme élégant : soul chantée d’une voix de velours (Dew Breaker), pépites énergétiques et élancées (Pretty Girls, Sweet Wood) ou tubes pop parfaitement balancés entre sonorités organiques et synthétiques (les incroyables Triggers et Generous Bones). Comme un trait d’union avec le premier album de Mélissa, une merveille acoustique au déhanché délicat s’est glissée en fin d’album : chantée en créole, Pie Bwa est une variation autour du Strange Fruit de Billie Holiday, écrite du point de vue de l’arbre, ensanglanté. Une image puissante sur un album audacieux : orchestrations modernes, mélodies imparables et textes personnels traversés d’interrogations sur la foi, Dying Is A Wild Night est de la trempe des grands disques pop, qui touchent à la fois le cœur, la tête et le plexus.

Baloji

Après avoir été auréolé de 4 étoiles par la presse mondiale et une tournée de 260 concerts à travers le monde, le sorcier-congolais multi-casquettes revient avec un nouvel album.

Cet artiste fécond et protéiforme évolue dans le creuset des arts et des cultures. L’« homme de sciences occultes et de sorcellerie » en swahili, concentre son travail sur la résilience et réussi le tour de force de concilier ces diverses influences au service de son propos, dans une musique de collusion et de croisement, débridée et libérée des balises de « genres ».

Emily Loizeau

Après la création de Mona, son spectacle de théâtre musical en janvier 2016, et dans la continuité de sa collaboration avec le CENTQUATRE-PARIS, Emily Loizeau nous propose maintenant deux concerts, mêlant le répertoire de son quatrième album réalisé par Renaud Letang et qui sorti chez Polydor en mai dernier, et des chansons choisies de ses albums précédents. Pour ce nouveau live, également créé au CENTQUATRE-PARIS et suivi d’une longue tournée, Emily sera accompagnée de cinq musiciens dont ses fidèles partenaires Olivier Koundouno au Violoncelle et Csaba Palotaï à la guitare.

S'y rendre

New Morning

7 rue des Petites Écuries 75010 Paris

MChâteau d'EauM 4 à 253m

MBonne NouvelleM 8M 9 à 422m

MPoissonnièreM 7 à 471m

MGare de l'Est (Verdun)M 4M 5M 7 à 500m

MSentierM 3 à 796m

RerGare du NordRer b à 746m

RerGARE DU NORD SURFACERer bRer d à 758m

TransGARE DE L ESTTrans p à 577m

TransGARE DU NORD SURFACETrans hTrans k à 758m

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