Une fois n’est pas coutume, deux ensembles partagent l’affiche de ce septième concert de la Biennale : le Quatuor Arditti et le Quatuor Jerusalem.

Au Quatuor Arditti, poids lourd de la musique contemporaine pour cordes depuis plus de quarante ans, revient de créer une nouvelle œuvre de Philippe Manoury, un compositeur avec lequel les musiciens entretiennent un rapport étroit, puisqu’on leur doit déjà les premières interprétations de Stringendo et Melencolia (d’après Dürer), premier et troisième quatuors composés en 2010 et 2012. Le Quatuor Jerusalem, très apprécié dans les répertoires classique et romantique, prend la suite. Il interprète un des quatuors de l’Opus 18 de Beethoven (le premier), opus auquel ils ont décidé de se consacrer à l’occasion de leur 20e anniversaire et qui devrait faire bientôt l’objet d’une parution discographique chez Harmonia Mundi, ainsi que le Douzième Quatuor de Chostakovitch, compositeur dont ils avaient donné de façon remarquée l’intégrale pour quatuor il y a quelques années dans plusieurs grandes villes en Europe et ailleurs.