Le concert, initialement prévu à 16h30, est décalé le même jour à 19h30.

En grand défenseur du répertoire italien, Riccardo Muti met un point d’honneur à remettre sur le devant de la scène les pages brillantes de Cherubini et Respighi, sans oublier l’étonnant hommage de Bizet à la Ville Éternelle.

Si le prestige de Cherubini – ancien directeur du Conservatoire de Paris -  s’est dilué dans le temps, si ses œuvres ne sont plus guère jouées, son Ouverture d’Anacréon de 1830 demeure caractéristique de son style à la frontière du classicisme et du romantisme. Arturo Toscanini en avait fait un de ses morceaux fétiches au concert. Les Pins de Rome restent, avec Les Fontaines de Rome, la partition la plus célèbre d’Ottorino Respighi, évocation colorée de la ville dans laquelle mourut en 1936 cet élève de Rimski-Korsakov. Georges Bizet termina en 1868 la Symphonie Roma, rareté absolue des salles de concert et hommage vibrant - notamment dans son ultime volet, intitulé Carnaval à Rome - à la Ville Éternelle.

Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie