Longtemps attendu, voici l’Esclandre, le nouvel album de Wladimir Anselme. Dix titres intenses et incandescents, où l’on retrouve ce mélange si singulier de poésie chantée et de rock débraillé, de folk indé et de tropicalisme doux, qui, depuis Les Heures Courtes, nourri par la scène et toutes sortes d’aventures (radiophoniques, vidéo-graphiques, spatiales…), a gagné en puissance et en sérénité.
Il vient fêter ça au Studio de l’Ermitage, avec ses vieux complices Csaba Palotaï (guitares), Boris Boublil (orgues, piano, basse) et Marion Grandjean (batterie).

Première partie : Diane Sorel, accompagnée par Emilie Marsh (guitare)
On a souvent entendu sa voix d’oiseau tricoter des Tapisseries de Bayeux aux côtés de Fiodor Novski, Katel, Mina Tindle ou Syd Matters, mais voici que Diane Sorel vient enfin sur le devant de la scène, avec ses belles chansons folk, chaudes comme un matin irlandais, quand le vent retourne les falaises, mais qu’on reste près du feu.