Rock

Finale Tremplin Play It Indie - Edition Féminine

Rendez-vous pour la finale de l’édition féminine de Play It Indie avec Lonny Montem, Onyx and the Red Lips, Sarah Maison et La pietà. Cléa Vincent, marraine de l'édition, fera également un DJ set !

  • Jeudi 06/04/2017 à 18:00

Petit Bain

7 Port de la Gare 75013 Paris

Bateau, Péniche

Paris 13e arrondissement

MBibliotheque-Francois MitterrandM 14

Voir la carteComment s'y rendre

Pas de prix renseigné

Le demi est à 4,50 €

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À propos

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Le tremplin Play It Indie revient pour une édition féminine avec un jury de professionnels. Il y en aura pour tous les goûts que vous veniez soutenir votre groupe favori ou simplement découvrir les talents émergents de la scène française.

18h - La Cantine de Petit Bain

Les concerts seront précédés d’une projection du film « Band de Filles » et d’une table ronde autour de la place des femmes dans la Culture.

20h - Salle de Concerts

Lonny Montem
Onyx and the Red Lips
Sarah Maison
La pietà

After - La Cantine de Petit Bain

Cléa Vincent (DJ Set)

Les artistes

Lonny Montem

Lonny Montem c’est une Folk brute, progressive et mystique, composée par Louise Lhermitte.
Née à la montagne, dont les paysages ont toujours été source d’inspiration, Louise grandit à Paris et rencontre à six ans son fidèle compagnon de route, le violon-alto.
Adolescente, elle s’épanouit en écoutant en parallèle les basiques anglais des années 1960 et 1970, de Simon & Garfunkel aux Stones, jusqu’à n’écouter que de la folk.
Son oreille se familiarise d’autant plus à ce mouvement qu’une fois adulte, elle s’installe à Londres durant la période «Nu Folk» (Noah & The Whale, Mumford & Sons, Laura Marling…) avec le désir d’en faire partie elle aussi.
C’est au concert de Patti Smith à la Cité de la musique, que, foudroyée par la vérité que dégageait cette femme, elle prend conscience que son rêve est la : elle ira sur scène et chantera dans les yeux des gens.
Elle commence donc à étudier l’harmonie, l’arrangement et la scène et elle collabore (avec plusieurs projets dont Refuge et Marvin Jouno…).
À 20 ans, elle commence à écrire ses premières chansons avec la promesse d’une transparence totale entre elle même et ses textes. Entourée d’Antonin Lespagnol, son complice et guitariste, elle compose en anglais une Folk progressive, délicate et aux structures débridées.
Elle branche son alto à un ampli et chante ses balades, partageant ce qu’elle tire de la vie, ses prières et ses grands rêves.
Louise nomme son projet « Lonny Montem » et travaille sur un premier L.P cinq titres « What Kind of Music do you Play ? », une balade semi-live et entièrement acoustique durant laquelle on pourra entendre de la guitare, un chœur lyrique, son alto ou encore de la mandoline.

Onyx & The Red Lips

Onyx & The Red Lips est un projet rétro à trois voix, entre swing dansant et balades pop, puisant ses influences dans la folk, la soul et le blues. Dans un univers fifties tout droit sorti des vieux films américains, le groupe apporte une fraicheur moderne et une plume personnelle à ses compositions. Entourée d’une contrebasse groovy, d’une batterie jazzy, avec des harmonie vocales rappelant les Chordettes ou les Andrew Sisters, la formation emmène son public grâce à un ton enlevé, et un swing communicatif. Une identité résolument rétro et glamour, qui s’autorise un éclectisme musical et la recherche de sonorités nouvelles.

Cléa Vincent

Difficile d’écrire la biographie de quelqu’un qui a encore tout à vivre. C’est au futur indicatif qu’il va falloir conjuguer les talents de la parisienne Cléa Vincent. Elle est jeune, volontaire et capable de tout, à l’image du hit indémodable de Minnie Ripperton (Young willing and able). Elle aime les ambiances de jungle hexagonale à l’instar de Yelle ou du trop méconnu premier album de Chagrin d’Amour. Antidote acidulé aux pâles fantômes de la french pop (de Taxi Girl à Lescop), ce premier LP fait l’effet d’un gin fizz sur le parking d’une boîte où l’on serait très désireux de pouvoir entrer

Comme une France Gall imprégnée de culture dance, Cléa enchaîne ses chansons à la vitesse haut-débit d’Alice au pays des merveilles sonores. Une recette de l’amour fou sortie de l’alambic Séverin, chanteur ne se contentant pas de plaire aux jeunes demoiselles, sachant aussi devenir leur brillant couturier sur-mesure (Liza Manili, déjà). Prendre les chansons de l’album une par une reviendrait à disséquer une grenouille vivante en cours de biologie. Il y a une telle tenue - et même teneur - dans cet album de l’immaturité qu’il serait disconvenant de l’aborder en pièces détachées. Cléa fait démarrer son histoire dans une ville-fantôme sans garçon, nous fait passer par plusieurs états de fièvre amoureuse avant de nous abandonner sur une promesse de recommencement. Indisciplinée, ne chantant qu’à sa tête, Cléa invoque un grand « Méchant Loup » et ose, dans sa « Dérive du Lendemain », un couplet en onomatopées - pas entendues depuis Jacques Higelin.

Quelle arrogance, pour une artiste de 2013, de convier à sa table tant de fantômes, démons et autres crustacés fantasmagoriques pour nouer avec eux un dialogue dans une langue happée, coulée, parfois étrange… Mais toujours en rythme ! La Baby Pop des années 10 gambade sur un chemin si peu évident qu’on va finir par l’emprunter.

La Pietà

+++ La Piéta, c’est la mere douloureuse.
La femme, la fille, la soeur, la mere, la trainée, la sainte, la folle, la forte, la fragile, la fière, la coup-rageuse, la brisée, la réparée, la cure, la toxique, la douloureuse.
Electro-nique, eclectique, electrique, tantot slameuse, tantot mélodique, souvent entrainane entraineuse entremetteuse, toujours directe, comme un poing dans la gueule, comme les points sur les i, comme les pointillés qui deviennent horizon.
La Pietà n’est pas là pour plaire, mais toujours pour déranger.+++++

» Je ne suis pas devenue une icone, droguée et anorexique, non je ne suis meme pas de cette trempe la. je suis devenue grosse. c’est moins glamour.. je ne suis pas morte, mais pas vraiment en vie. je tiens. pour rien. je suis de ces fantômes. je suis la classe moyenne. le beauf moyen. le pas tres intelligent, mais pas completement demeuré. juste assez pour savoir que je ne sais rien. juste assez pour comprendre que je ne comprends rien. juste assez pour voir que je ne suis pas comme eux. juste assez pour voir que le monde fout la gerbe, pas assez pour vomir.

je suis pas vraiment blanche, pas vraiment noire. je suis pas riche, pas si pauvre. je ne suis ni religieuse, ni athée. je suis de la pire race, de la pire generation, de ceux qui ne croient en rien, qui ne viennent de nulle part, et qui ne vont nulle part. je ne suis la fille de personne, mais je ne suis pas abandonnee. je suis juste moyenne. je suis la moyenne. à peine. »
La Moyenne, La pieta.

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Petit Bain

7 Port de la Gare 75013 Paris

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