Pour ce nouvel album, Cybèle Castoriadis assume sa plume et se raconte aux côtés de ses deux complices de toujours Orestis Kalampalikis et Stéphane Tsapis, rejoints par Johan Guidou à la batterie et aux percussions. C’est Thomas Benoit, contrebassiste et membre de Debout sur le zinc et de Fanch, qui assure la direction artistique de l’album.
Cybèle Castoriadis y célèbre ses deux pays d’origine et de cœur : La Grèce et la France, d’une seule voix, hypnotique et limpide. Elle nous offre ces petits riens qui donnent le goût de la vie : nuits secrètes d’Athènes, rire innombrable des vagues, petits trébuchements charmants de la langue dans la bouche des gens qu’elle aime, histoires glanées. Parfois aussi, elle chante sa colère face à la connerie des hommes. Et cette boule au ventre, présente depuis longtemps déjà, qui lui dit que la terre telle que nous la connaissons est en train de mourir sous nos yeux, et nous avec. C’est la Fille de la lune qui donne son nom à l’album. Elle qui sait la nature. En espérant qu’elle nous aidera à retrouver le chemin perdu.
« La Fille de la lune est venue à ma rencontre par hasard, un matin. Alors je lui ai écrit une chanson. Une chanson de vent et de pierre. »