JULES vous prend et ne vous lâche plus. Ses chansons sont des hymnes à la vie, à l'humour, à la dérision d'un quotidien qui pourrait bien nous engloutir, mais non, au final tout s'arrange. La gaieté et la nostalgie, pour une fois, font bon ménage. La candeur et l'ingénuité font aussi partie du spectacle. Constante circulation de fluides joyeux entre la salle et la scène. De beaux moments de gouaille, de tendresse, celle d'un chanteur qui aime raconter des histoires, qui a le ton, le timbre, le je-ne-sais-quoi, pour qu'on lui dise Oui dans le noir.

Parfois corbeau, souvent colombe. Des cheveux et un regard noir profond, une voix claire, opaline. LAURA CAHEN, un portrait en noir et blanc, erre entre introspections, projections surréalistes et invitations au voyage. Elle dépose des mots élégants, en français, sur des mélodies enlevées, quelque part entre Portishead et Barbara. On divague le long de ses chansons comme un oiseau se laisse porter par les courants. Un beau tempérament, romantique et insolent à la fois.