Berlyne, observe, capture l’instant, retranscrit, écrit. Sans concession, il livre des textes sobres, sincères, pertinents. Les sujets sont nombreux mais le ton reste le même, précis, incisif, porté par une voix grave et unique.
D’artistes engagés comme Renaud ou Ferré, il emprunte le sens de la satire et dresse les portraits grinçants de la société et de ses politiques. Avec humour et ironie, il pointe du doigt, invective, s’inscrivant dans la lignée des poètes-anarchistes.
L’autre versant de Berlyne mêle douceur et amertume. Il nous entraîne sur la pente glissante du quotidien, des rêveries d’adolescents aux désillusions amoureuses, esquissant des portraits de femmes et d’hommes justes et touchants. Ce qui nous lie à cet univers dérangeant et duel, c’est une voix, celle de Berlyne. On pense à Bashung, Gainsbourg, Lavoine,… Avec l’ambigüité que l’on retrouve dans ses textes, son timbre rauque perturbe, énerve, en même temps que la chaleur de sa voix nous enveloppe et nous emporte.
A partir de 2009, il s’entoure de musiciens : un clavier et un guitariste tout d’abord puis un bassiste et un batteur en 2010. Ainsi formée, l’équipe écume quelques scènes dans la région entre 2010 et 2012 jusqu’à l’enregistrement d’un EP et d’une vidéo le “Live From Trévouse”.
Fin 2012, Berlyne s’installe à Paris, s’entoure d’un clavier et d’un guitariste et commence à écumer les différentes salles parisiennes ainsi que les différents bars-concert.
Le 5 mars 2016, Berlyne a remporté "Le prix Bernard Richard", le 1er prix décerné par la ville de Clermont-Ferrand lors du tremplin Carrefour de la Chanson.