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A propos

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Sandra Sainte Rose Fanchine est née en Martinique. Elle commence à fréquenter le milieu hip hop en 1996 en
tant qu'artiste visuel en réalisant le graphisme du magazine Radikal.
En 1998, elle rencontre le collectif Vagabond Crew et commence la street dance. Parallèlement elle se forme
aux gestuelles afro-caraïbéennes avec Max Diakok, Chrysogone Diangouaya.
Après plusieurs collaborations en collectif féminin : collectif Aphrodites, collectif Missfits ; elle devient
danseuse interprète pour plusieurs compagnies de danse contemporaine : Cie Difé Kako (Chantal Loial) pour
la création Zandoli Pa Ti Ni Pat, Cie Traces (Raphaëlle Delaunay) pour les pièces Hot Dogs et Bitter Sugar, Cie
Arthur Harel pour le projet To be3 or not to be, Impure Cie (Hooman Sharifi, Norvège) pour le projet To be
means to resist, Cie l’Art éclair (Olivier Brunhes) pour le projet théâtre Fracas, et dernièrement pour la Cie
Isis/O’cipher pour le projet Rel(a)ction, en tant qu’assistante.
Ces différentes expériences scéniques la poussent à entamer une recherche chorégraphique qui emprunte à
différents univers artistiques : danses hip hop et ethniques, arts plastiques… Elle signe sa première pièce
« Animus » en 2012 pour le festival Suresnes cités danse.
Territoires est son deuxième essai chorégraphique.
Parallèlement à sa pratique d‘interprète et de chorégraphe, elle enseigne la danse hip hop en conservatoire et
en milieu scolaire et, en tant que graphiste/plasticienne, conçoit des identités visuelles pour de nombreux
artistes de la danse hip hop.
Outre sa symbolique de résilience, cet espace de réappropriation de soi est également factuel. Les communautés afro américaines diffusent leurs cultures dans les lieux de socialisation tels que les clubs, les cabarets, les battles, et bien sûr la rue.

Les fanfares qui regroupent des danseu-r-se-s et des musicien-ne-s sont la spécificité de la Nouvelle Orléans. Il ne fallait qu’un pas de plus pour métisser les esthétiques et les enjeux : la fanfare de jazz New Orleans et les classiques de disco funk des clubs, la parade et les revendications de genre de la street dance californienne (waacking).

Flamboyance, puissance, réappropriation du corps et politique affirmative ; la rue, les parcs, sont les espaces qui ne ressemblent plus aux confins ni aux rétrécissements imaginés pour les femmes. les femmes noires françaises revendiquent, dans un mélange d'esthétiques afro américaines, caraïbéennes et africaines l'authenticité et la pluralité de leurs identités.

Ce projet de parade associant musique et danse pose donc le postulat de la réappropriation de l’espace public par le corps féminin discriminé racialement. Un corps qui se donne à voir, par un mouvement qui révèle l’appropriation de genre et par l’élégance qui le représente.

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