"J’avais l’image d’un Paris plein de vie, avec un mélange de gens, pas de racisme, pas de barrière. Je pensais que la musique explosait à tous les coins de rue", se souvient Méziane Azaïche, directeur du Cabaret Sauvage. Utopique ? Plus depuis que le Black Summer incendie les nuits parisiennes avec ses métissages sonores.
Tout au long du mois du mois de juillet, le Cabaret Sauvage fera monter la température avec la nouvelle édition de son incontournable festival dédié aux musiques noires. Funk, soul, reggae, afrobeat, hip-hop, blues, tropical bass, maloya... Cette année encore, le Cabaret Sauvage accueillera le All Stars des musiques afro-américaines, de Kingston à Bamako, afin de replonger dans ces fabuleuses bandes-son des sociétés. Au programme de ces nuits étoilées et colorées : La Yegros (06 juillet), Bunny Wailer + guest (07), Mao Sidibe et Keurgui (08), U-Roy, Nattali Rize et The Skints (12), soirée gnawa avec Aziz Sahmaoui et Karim Ziad (13), Too Many Zooz + guest (19), Skip & Die et Lindigo (26), Sages comme des Sauvages (26), Christine Salem et Zoufris Maracas (27) etc. Grande nouveauté, le festival ouvre ses portes aux arts des rues avec le spectacle "Nie Qui Tamola, la grande saga de la Françafrique" de la compagnie Les 3 Points de Suspension.
Entre deux shows bouillants, direction le jardin d’été de 700m², les pieds dans le sable et le cul sous les cocotiers, pour s'affaler dans un transat ou se faire masser, avant de s'attaquer au barbecue géant ou flâner dans une des nombreuses expositions. Plus qu'un festival, un voyage aux quatre coins du monde.
Un article à retrouver dans notre magazine de juin.
Plus d'infos : www.cabaretsauvage.com