Les Dissonances poursuivent leur exploration des grands maîtres européens de la musique classique du XVIIIe siècle. Après Vivaldi, l’orchestre s’attèle à l’œuvre du compositeur et musicien allemand Jean-Sébastien Bach. Rythme, tempi, énergie dans les mouvements vifs, sensibilité bouleversante dans les mouvements lents, le baroque se teinte ici d’un avant-goût de jazz presque romantique, d’une vitalité en phase avec un cœur qui palpite ! Partir dans une telle aventure réclamait sans doute une bonne dose d’insouciance, mais plus encore, une foi inébranlable en sa mission. Plus de dix ans après la création des Dissonances, le succès est au rendez-vous, éclatant. On en aura une nouvelle preuve avec ce programme de Bach. Avec la complicité de deux membres de l’ensemble, David Grimal exalte la flamme, l’inspiration intarissable de ces partitions. Leurs ritournelles virtuoses, dont on ne saurait se lasser, en ont fait des œuvres populaires, au sens fort du terme.