Louise Roam c’est le double d’Aurélie Mestres, musicienne passée par la classe de violon au conservatoire, qui s’est essayée au trombone ou à la guitare, et qu’on peut voir sur scène aux côtés de Saycet.

Avec ce projet solo on découvre une compositrice habitée par les fantômes de Steve Reich, John Adams ou Billie Holiday.

Avaton, son second EP, c’est comme un journal de bord dont le décor serait la Grèce. Le chant de Louise Roam arrive par vagues, se noie dans des modulations de synthés lumineux, pour revenir trouble et entêtant et disparaître encore sous une pluie de percussions romantiques.