Sabine Boyer rentre dans le monde de la flûte par la grande porte en assistant à un concert de Roger Bourdin, flûtiste français renommé, connu notamment pour son improvisation inoubliable dans la chanson Paris s’éveille. Elle commencera son apprentissage par la flûte à bec en autodidacte puis poursuivra des études de flûte classique avec des professeurs de différents courants de l’école de flûte française, ce qui lui apportera plus d’aisance et de liberté dans la pratique de son instrument. C’est avec cette riche formation qu’elle quitte sa province pour Paris et plonge dans le courant des musiques afro-caribéennes et traditionnelles qui irriguent la capitale. Son joli jeu aérien attire l’attention et provoque de belles rencontres musicales dans des genres très divers. Elle a joué avec différents musiciens venus du Brésil dont Paulo Moura, Filo Machado et Luiz de Aquino; des Antilles dont Supa Dona, Max Labor, Max Cornélie, Mario Masse ; du continent africain dont Cheik Tidiane Seck (Mali), Kristo Numpumby (Cameroun), Rido Bayonne (Congo), Jovino Dos Santos (Cap Vert), Kuku (Nigeria) et bien d’autres… ; des Etats-Unis dont Gerald Beckett avec qui elle organise des stages de flûte jazz et Ferricia Fatia (chanteuse). Elle a participé à l’enregistrement de plusieurs CD : Oxala Père de Filo Machado – Mexico d’Alvaro Orozco Gomez – Rendez-vous Brazil-Cuba de Jane Bunnett – En Sol Mè de Kristo Numpuby – Fidjos de Africa de Jovino Dos Santos… et a également collaboré à des créations avec les plus grands chorégraphes africains, Georges Momboye et Merlin Nyakam. Sabine Boyer poursuit remarquablement sa carrière de musicienne tout en ayant à cœur d’enseigner aux jeunes générations l’amour de la flûte.