Anika (UK/DE – Invada rec) : Cet été, l’égérie de la scène dub-downtempo et ancienne journaliste politique Anika embarque dans une tournée européenne très spéciale avec un show solo composé de performances poétiques multidimensionnelles, de scènes d’art expérimentales et d’invités surprises avec Michael Rother (Neu !). Le poète multi, chanteur, DJ, musicien, se produit sur scène seul, réinterprétant les morceaux du LP et du EP (enregistrés avec Geoff Barrow de Portishead et son groupe Beak>) comme un spectacle solo. Par sa collaboration avec Andreas Reihse de Kreidler, le show, politique, dub, punk, trash se mue en une expérience de danse funk sinistre. Ils ont tous les deux retravaillés les morceaux du LP et de EP pour parvenir à un son plus étrange, construisant une scène solo, couplée à des morceaux inédits. « Une performance enivrante jouant sur les textures musicales tout testant les capacités vocales, où se rejoignent le drame et le théâtre ».

Jesse Hackett (UK / Stones Throw) : Personnage clé et pourtant peu connu de la scène londonienne, Jesse HACKET propose ‘Junk’ sur le très élégant label Stones Throw et première signature du sous label dédiée a la culture psychédélique Circle Star record. Jesse HACKET s’est rendu indispensable au sein de plusieurs collectifs comme le OWINI SIGOMA BAND (groupe qu’il forme avec les Kenyans Joseph Nyumungu et Charles Okowo ainsi que Tom Skinner et Louis Hackett), GORILLAZ pour lequel il officiait au clavier ou Damon ALBARN’s AFRICA EXPESS pour n’en citer que les plus connus. Résolument tournés vers une fusion de sons décalés, ce premier projet solo repose sur le concept de recyclage ou « comment faire du beau avec du moche », voguant aléatoirement dans une Electro Glitch, le Glam Rock, le Post Punk ou le Jazz-Funk. Avec une base de claviers 80’s, les sons se fondent dans le kitch, les rythmiques Bon-Tant-Pis Afrobeat imparables croisent les nappes synthétiques psychédéliques entrelacées de guitares, de modules synthétiques délicieusement affreux ou de samples tout simplement chelous (le sifflement de train, des trompettes, du Saxophone, les dialectes africains …). Jesse HACKET est un projet fun, à l’accessibilité immédiate et pourtant incroyablement érudit, on y lit les influences d’artistes aussi variées que les pionniers africains (William ONYEABOR, ou Patrick BEBEY), la transe Anglaise (Future Sound Of London, Chemical Brothers), la soul-funk (Michael Jackson ou Prince), le Post Punk british ( A Certain Ratio, Gang Of Four) ou les collègues de label (James PANTS, Vex RUFFIN ). Avec Jesse HACKET on ne se prend jamais assez au sérieux et pourtant tout fonctionne comme par magie agissant sur le bas des reins, les bras levés et les sautillements frénétiques: une musique tout simplement addictive.