15 août 2012. Paris. Les cinq musiciens de Backbone décident de créer leur groupe.
Cela dit, ils ne s'en souviennent pas très bien.
Deux voix, des machines, une basse et une guitare. L'univers sonore est feutré, absorbant, rythmé.
EP prévu mi 2014.

Wilfried* écrit et enregistre des chansons depuis le début des années 1990. Après quelques cassettes et 45t parus sur des labels DIY, il sort « Songs for mum and dad » en 2002 (Prohibited Records/Wagram) sous influence lo-fi de Daniel Johnston, Smog ou Katerine, puis « D’ailleurs » (2008, Abeille Musique), concept-album pop et en français de l’autre côté du miroir, invitant Arnaud Fleurent-Didier, Bertrand Burgalat ou Herman Dune. Plus personnel, « Matrice » paru en 2013 chez Clapping Music (Egyptology, Centenaire, Orval Carlos Sibelius), varie les ambiances, entre pop psychédélique et krautrock gnostique, berceuse sourde-tendre et litanie baptismale-chamane, aux arrangements organiques quoique principalement électroniques. Pour cet album, Wilfried* organise des concerts immersifs (à Mains d’œuvres à St Ouen ou au 104 à Paris) où le groupe de musiciens entoure le public, dans un dispositif de projections vidéos annulaires.

En 2018, Wilfried* revient sur scène avec de nouvelles chansons pop et en français, pour un prochain album autour de la danse, de la gym-tonic à la techno, du hip-hop au headbanging. Pour ses premiers concerts « participatifs », le public est invité à danser et chanter sur des vidéos, karaokés ou danceokés, entre rituel collectif et création participative. Car on entend beaucoup mieux la musique lorsqu’on y participe, avec son corps, et tout le monde autour de nous.