• Samedi 27/01/2018 à 20:30

Paul B. - Massy

6 Allée du Québec 91300 Massy

Salle de concert, salle de spectacle

Massy 91

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À propos

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Le plus célèbre des chanteurs angolais publie, à 74 ans, un 31ème album qu'il présente comme un disque héritage, où il puise dans ses souvenirs et ses histoires pour nous offrir un nouveau recueil de ballades magnifiques et déchirantes. Celui qui a passé une grande partie de sa vie en exil à défendre l'indépendance de l'Angola en chantant, a fait de la musique un véritable outil de résistance au cur d'une lutte politique mais aussi et surtout culturelle. Imprégnée tout autant de semba (rythme traditionnel angolais réprimé durant la colonisation et qu'il n'a eu de cesse de jouer pour le faire vivre) que de fado (Bonga a toujours refusé le rejet de la culture des colons), chantée en kimbudu et en portugais, la musique de Bonga nous enchante à travers sa capacité à regarder âprement le monde avec tendresse, empathie et harmonie. Toujours dans une forme olympique, sur scène Bonga chante avec tout son corps ; et pour lui, c'est tout simplement une façon d'être . Une véritable star de la culture angolaise est de passage à Massy, et c'est immanquable, bien évidemment !

Les artistes

Bonga

Bonga Kuenda (chant, congas, dikanza)
Betinho (guitare)
Juneval Cabral (basse)
Ciro Lopes (accordéon)
Djipson (batterie)

Sa trentaine d’albums et ses 400 chansons font de Bonga le plus célèbre des chanteurs angolais. Sa voix abrasive est associée à l’esprit de résistance qu’il incarnait avant l’indépendance de son pays. De la mélancolie à l’énergie joyeuse, il perpétue le style populaire de Luanda, qui l’a vu naître il y a 72 ans.

« Nos ancêtres critiquaient le régime dans les chansons de carnaval. J’ai emprunté cette pratique culturelle, qui permettait d’informer le peuple et de le mobiliser » dit Bonga. À neuf ans, Jose Adelino Barçelo de Carvalho (son vrai nom) s’initie auprès de son père accordéoniste. Il l’accompagne à la « dikanza » - long bambou cannelé frotté avec une fine baguette, qui reste son porte-bonheur - au rythme de la « rebita ». Son premier groupe, dont le nom signifie « La misère des quartiers pauvres » interprète les musiques locales comme le « semba », ancêtre de la samba brésilienne. Le chanteur se souvient : « Les colons portugais ne juraient que par le fado et détestaient notre musique. »

Remarqué pour ses prouesses à la course, Bonga se retrouve à Lisbonne. Athlète et étudiant au sein du Benfica, club omnisport, il devint recordman junior du 400m. Mais quand en 1966 la police politique du dictateur Salazar démasque l’activisme du jeune Angolais, il s’enfuit à Rotterdam. Les exilés capverdiens qui l’accueillent produiront ses deux premiers albums aux messages politiques. Depuis Paris, où il vit de 1973 à la fin des années 1980, ses chansons accompagnent la lutte pour l’indépendance des colonies portugaises, acquise en 1975.

En plus de 40 ans, Bonga a parcouru le monde, de l’Apollo Theatre de Harlem aux scènes de Hong Kong ou Macao. Ses chansons ont enflammé les publics d'Europe, d'Afrique et du Brésil, où il a enregistré aux côtés des stars Carlinhos Brown et Marisa Monte. Observant avec une bienveillante distance le redressement de l’Angola, Bonga préfère rester vivre au Portugal. Aujourd’hui son chant, dont la profonde humanité a été révélée ici dans son célèbre duo avec Bernard Lavilliers, appelle à la convivialité entre les êtres humains.

Lylo en parle

Bonga

Parler de Bonga c’est surtout parler de son pays, l’Angola. Champion d’athlétisme du Portugal aux débuts des années 70 – l’Angola fait encore partie des co (…)

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