Derrière Tallisker se cache une jeune multi-instrumentiste rouennaise,
Eléonore Mélisande, qui pilote ce projet solo depuis 2013. Violoncelliste et guitariste de formation, elle emmène son bagage classique et folk vers des formes plus contemporaines : Dj, songwriter, productrice et performer à plein-temps, Tallisker défend aujourd’hui des esthétiques électronique, post-folk et rave. Lauréate Inrocks Lab (2014), Lauréate Booster (2015), geek nomade et investie dans de multiples réseaux artistiques et activistes, elle est rapidement identifiée pour son univers introspectif et cosmique. La rencontre avec le producteur trap/électro Sun Jun sera déterminante : c’est ensemble qu’ils réaliseront son premier EP, Implosion, sorti en Janvier 2015, qui ouvrira sur de nombreuses dates à travers la France. Tallisker livre une véritable performance sur scène, entourée de ses machines et de ses instruments à cordes, bulle de bois et d’acier fragile et déconcertante, à mi-chemin entre innocence et provocation. Entre deux concerts, elle continue d’absorber, d’écrire ou de remixer de la nouvelle matière. Heliotrop, deuxième EP plus frondeur, sortira novembre 2016.

Eléonore réside à Paris. Elle est soutenue par le 106, la Région Haute-Normandie, Les Tontons Tourneurs et Yum Yum Records, label indépendant et collaboratif de DJs, producteurs et songwriters DIY.

MUSIC
L’esthétique baroque marque fortement son travail : sensations de mouvement, d’expansion, d’ostentation, d’hyperémotivité, de tragédie et de tensions sont au centre de son identité musicale. Son univers mystique, hypersensible et intériorisé peut rappeler Björk ou Fever Ray, tandis que la densité des arrangements, l’amour des montées aériennes et l’assaut de nappes massives la rapprochent du post-rock de Sigur Ros ou de la neofolk de Woodkid. Du reste, un goût prononcé pour les subbass féroces et les sections rythmiques très brutes placent les cultures trap, techno et rave comme influence majeure.