A Montréal en tant que laboratoire artistique, David Guigère n’en est pas à son coup d’essai. D’Arcade Fire à Cœur de Pirate, en passant par Pierre Lapointe, Peter Peter et l’incontournable Xavier Dolan, nombreux sont les artistes à avoir suscité l’engouement de notre côté de l’Atlantique, à avoir réveillé des modes d’expressions que l’on croyait perdus, à avoir mis en scène la langue française sans encombrement.
En 2011, il joue le rôle du fils musicien paumé dans le film québécois désormais culte Starbuck de Ken Scott. Il y interprète L’atelier, l’une de ses premières compositions, une ode au sentiment amoureux, que l’on retrouve sur son 1er EP sorti en mai 2015. Il enchaîne avec un deuxième EP, La honte, qui nous entraîne dans un voyage fait de mélodies pop, un univers pas si éloigné de The XX et James Blake. Mélancolique, poétique, fragile, fin et inspiré, David Giguère démontre une nouvelle fois en quelques titres qu’il lit et comprend sa génération comme peu le font.
Il collabore ensuite avec Ariane Moffatt. Auteur et compositeur, il n’est pas sans rappeler les premières heures de Miossec et Dominique A.