Ange et démons Un violoniste, un soprano, deux �uvres majeures� un instant magique. L'�uvre de György Ligeti, d'abord. L'un des plus grands compositeurs hongrois au style très singulier devenu maître pour entremêler toutes les techniques de jeu dans son Concerto pour Violon. Accompagnées d'instruments rustiques, on y retrouve des mélodies de violon dans tous leurs états : rustiques ou raffinées ? dansantes ou grinçantes ? En tout cas, jamais sans émotion. La Symphonie n°4 de l'autrichien Gustav Malher, ensuite. Accompagné lui aussi d'instruments rustiques (cloches villageoise), ce scherzo (ndlr : composition musicale divertissante) nous surprend. Au fil des notes, la musique s'emballe, jusqu'à devenir totalement désarticulée. D'abord étonnantes, ses mélodie deviennent très vite délicieuses : « C'est le violon du diable qui mène le bal » se justifiait le compositeur. Amateurs de Violon, à écouter de toute urgence ! Par l'Orchestre national d'Ile-de-France / Direction Case Scaglione / Violon Michael Barenboïm